Le mauvais vaudeville de l'Afer

En introduisant les versements libre dans l'assurance vie, l'Afer a dépoussiéré à l'époque le marché. Mais l'aventure est en train de tourner au vinaigre. Pourtant au départ, les gardiens du temple ont pointé du doigt un fait condamnable moralement. Alors qu'ils étaient à la tête d'une association qui défendait les intérêts des assurés envers et contre tous et surtout contre les assureurs, ses deux fondateurs, Gerard Athias et André Le Saux, ont perçu pendant des années et en toute discrétion près de 130 millions d'euros d'intéressement, et ceci en accord avec Abeille Vie, la compagnie qui gère le contrat de l'Afer. Le dossier a été transmis à la justice. Les juges, qui ont déjà mis en examen les deux acolytes, poursuivent leurs investigations. L'affaire aurait pu en rester là. Il n'en est rien. Depuis quelques temps, on note une guéguerre infernale de procédures et d'accusations. Qui du président de l'Afer dénonçant, tel le Candide, la perte de l'indépendance de l'association par rapport à son assureur. Qui de SOS Principes Afer, constitué principalement d'anciens courtiers de l'Afer, dénonçant à son tour... la dénonciation du premier. De quoi lasser les spectateurs et les épargnants qui sont en train d'assister à un mauvais vaudeville. A force, les différents acteurs de cette histoire vont finir par jouer devant un parterre vide, ce qui ne manquera pas de réjouir les concurrents.
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