Toujours pas d'éclaircie en vue pour l'informatique américaine...

Non seulement la vague de la high-tech dans les entreprises est terminée - depuis plus d'un an, les investissements industriels dans ce domaine sont au point mort - mais en plus, chez les particuliers, la situation prend la même tournure. A qui la faute ? Aux producteurs eux-mêmes ! Ils ont réussi à mettre sur le marché des produits tellement puissants, tellement efficaces, tellement sophistiqués qu'ils ne se démodent plus ! Entre ces prouesses techniques et l'environnement macroéconomique, il n'y a donc pas grand chose à espérer. L'euphorie des années 1990 est terminée et les entreprises, avant de consentir de nouvelles dépenses, attendent de voir si la demande se redresse, si Wall Street rebondit, si l'économie repart. Quant aux particuliers, ils veulent savoir s'ils vont conserver leur emploi, en cette période de chômage en hausse, et s'ils vont avoir, alors que les dépenses militaires augmentent, autant de cadeaux fiscaux que l'an dernier. Pas étonnant, dans ces conditions, que les spécialistes pronostiquent une croissance du secteur de seulement 1,1% au niveau mondial cette année, contre 4,7% l'an dernier. Pas étonnant non plus que les investisseurs soient rebutés par les actions Gateway, Apple ou Hewlett-Packard, qui ont perdu respectivement 62%, 34% et 39% cette année, pendant que l'indice S&P 500 reculait de 26%...Reste Dell, qui non seulement n'a perdu que 9% cette année, mais en plus, vient d'annoncer il y a quelques jours que ses résultats pour le troisième trimestre seraient de 2% plus élevés que prévu initialement (9,1 milliards de dollars, contre une prévision de 8,9 milliards). Ce qui correspond à une croissance de 22% par rapport au troisième trimestre de l'an dernier. Ouf !
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