NRJ affiche de bons résultats 2001/2002

Le groupe de radios français NRJ Group, dont la chaîne NRJ est devenue la première radio de France en nombre d'auditeurs et qui détient les radios Nostalgie, Chérie FM et Rire et Chansons, a dégagé pour son exercice 2001/2002 (s'achevant fin septembre) un résultat net part du groupe de 51,9 millions d'euros. Ce chiffre est en progression de 33,1% par rapport aux 39 millions de l'exercice précédent.Cette comparaison ne prend pas en compte l'opération exceptionnelle constituée par la sortie de NRJ Group du capital de Fortel (société détentrice de licences nationales de boucle locale radio) durant l'exercice 2000/2001, qui avait rapporté environ 10 millions d'euros au groupe. En incluant cet élément, la hausse du bénéfice net sur l'exercice 2001/2002 est ramenée à 5,3%. Commentant ces résultats, Pierre-Jean Bozo, directeur général de NRJ Group, a affirmé jeudi soir que "nous encaissons cette année tous les efforts d'économies faits depuis quelques années"Sur l'exercice écoulé, l'Ebitda (équivalent du résultat brut d'exploitation) du groupe s'est élevé à 116,4 millions d'euros, en hausse de 12,9% sur un an. Disposant d'une trésorerie de 82,4 millions d'euros, NRJ ne présente plus de dette. En termes d'activités, le chiffre d'affaires hors opérations d'échanges (de services ou de produits avec d'autres médias) a progressé de 5,5% à 296,4 millions d'euros. Les radios nationales ont contribué au résultat net à hauteur de 65,3 millions d'euros, avec un chiffre d'affaires de 198,7 millions. Les activités de radio locales ont pour leur part contribué au résultat net à hauteur de 6,3 millions d'euros. L'activité de diffusion se solde par une perte nette de 0,6 million contre 9,7 millions sur l'exercice précédent, grâce à la sortie de Fortel. Les activités Internet et télématique sont également en pertes, de 5,5 millions d'euros. Ce secteur "ne bénéficie pas encore pleinement durant cet exercice de la réduction des charges d'exploitation que permettra son recentrage sur les métiers du groupe", précise NRJ Group. A l'international, les activités de NRJ lui ont fait perdre 15,4 millions d'euros, contre 13,2 millions un an plus tôt. En Allemagne, le chiffre d'affaires a reculé de 37% en deux ans mais "le groupe dégage toujours un résultat d'exploitation légèrement positif dans ce pays, grâce à une réduction des charges d'exploitation", assure NRJ Group. En Suède, le résultat d'exploitation grimpe de 8% mais l'activité recule de 23,2% sur l'exercice 2001/2002. NRJ précise enfin que sur les deux premiers mois de son exercice 2002/2003, les activités de radio nationales et locales ont progressé de 3% par rapport à octobre et novembre 2001, les activités internationales étant stables à périmètre constant "pour la première fois depuis 24 mois". Pour l'avenir, NRJ table notamment sur la "transformation en chiffre d'affaires" des bons résultats d'audience des radios du groupe constatés lors de la dernière vague Médiamétrie, publiée mi-novembre: NRJ, locomotive du groupe, y a pris la première place des radios françaises en audience cumulée. Côté tarifs, le groupe de radios ne souhaite pas "céder aux sirènes du dumping comme certains de ses concurrents". Enfin, NRJ croit à l'émergence d'une nouvelle source de revenus: la future télévision numérique terrestre (TNT). Guère échaudé par les retards à répétition du projet, dont le lancement est aujourd'hui prévu fin 2004, M. Bozo y voit un vrai "relais de croissance", dans un premier temps pour ses activités de diffusion (Towercast). Bref, en ce qui concerne 2002/2003, "nous serons meilleurs que le marché mais le tout est de savoir ce que sera le marché", a déclaré Pierre-Jean Bozo. Si dans un premier temps, ce discours a plu aux investisseurs, les incertitudes du directeur général quant à l'état du marché ont par la suite pesé sur l'action, qui cède 3,82% (15,87 euros) à la clôture. Car lors de la réunion de présentation aux analystes de vendredi matin, il a évoqué une baisse de l'activité publicitaire en décembre. "Le titre baisse sur les propos de Pierre-Jean Bozo, selon lesquels l'ensemble de l'activité des chaînes nationales devrait être en repli en décembre", a déclaré un analyste contacté par Reuters.
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