Pour Microsoft, les problèmes continuent

Cette menace qui pointe à l'horizon a pour nom Linux, un système d'exploitation de plus en plus populaires et qui pourrait vite se révéler dangereux pour Windows. Jusqu'ici, Microsoft arrivait toujours à détrôner ses compétiteurs : il lui suffisait de faire pression sur eux pour garder son monopole et si cela ne marchait pas, de pratiquer des prix plus bas afin de leur casser les reins. Mais Linux est plus coriace. D'abord Microsoft n'a plus le droit de pratiquer son sport favori, l'intimidation. Et en plus, Linux ressemble plus à une cible mouvante qu'à un concurrent traditionnel. Car Linux est en fait un système écrit et réactualisé par des milliers de volontaires à travers la planète. Un système qui n'est pas véritablement adossé à une entreprise en tant que telle, mais qui jouit déjà du soutien de certains dans l'industrie informatique. Ainsi, de petites entreprises ont décidé d'apporter leur concours à Linux en vendant des logiciels adaptés au système et en offrant leur soutien technique. Mieux, IBM, poids lourd s'il en est dans le milieu informatique, a donné ses lettres de noblesse à ce système alternatif en l'adoptant. Autant dire que grâce à cela, Linux a maintenant une certaine crédibilité auprès des grands comptes. Bien plus, des pays étrangers, dont les gouvernements français et allemand, lassés de leur dépendance vis à vis de Microsoft, encouragent désormais l'utilisation de Linux. Et si pour l'instant, avec 15% environ de parts de marché dans le domaine des serveurs, Linux est derrière Microsoft, les choses pourraient bientôt changer. D'autant que l'argument suprême de Microsoft ne tient plus. Comment en effet dire à un client "nous sommes moins cher", face à un système gratuit ?
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