Le suspense a pris fin. Une semaine après avoir annoncé la suppression de 5.900 emplois sur les 46.000 qu'il compte en Europe, le géant américain de l'informatique Hewlett-Packard a fait savoir que 1.400 postes seraient concernés en France.C'est un coup dur pour les salariés des groupes qui ont fusionné en mai dernier. Pour les 6.000 employés français de Hewlett-Packard (4.500 chez HP et 1.500 chez Compaq), 1.400 suppressions de postes signifient une diminution de presque un quart des effectifs. Selon Patrick Stark, le PDG d'HP France et ex-PDG de Compaq France, ces suppressions ne devraient pas intervenir avant début 2003. Le calendrier des licenciements n'a en effet pas encore été établi. Mais d'ores et déjà, 350 postes devraient vraisemblablement disparaître dans l'usine HP de Grenoble (lire ci-contre).Les suppressions de postes envisagées concernent les quatre sites internationaux du groupe en France (l'Isle d'Abeau, Grenoble, Annecy et Sophia-Antipolis, près de Nice.), ainsi que toutes les activités françaises. Les directions de HP France et Compaq France ont informé lundi les comités d'entreprises concernés. Un accord de méthode a été signé avec l'ensemble des organisations syndicales. Et c'est seulement à la suite des négociations avec les syndicats que le calendrier, le détail des postes supprimés et les modalités des licenciements seront déterminés.Les réductions d'effectifs en France font partie du plan de restructuration global déjà annoncé par le groupe. Sur le plan mondial, la réduction des coûts doit se traduire par 15.000 suppressions sur un effectif total de 150.000 postes, soit une réduction de 10% de la masse salariale.
HP-Compaq va supprimer 1.400 postes en France
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