Les différents candidats au rachat de Legrand (voir articles ci-contre) vont sans doute se pencher avec le plus grand intérêt sur les résultats publiés ce matin par le fabricant français d'appareillage électrique. Schneider Electric, après le veto de Bruxelles au rapprochement des deux groupes, est en effet contraint de céder Legrand. En 2001, ce dernier a accusé une baisse de 25% de son résultat net (après survaleurs et frais de l'OPE avec Schneider), à 176 millions d'euros. Sur la même période, le chiffre d'affaires a augmenté de 10,6% à 3,096 milliards d'euros mais les ventes ont été dopées par la consolidation des sociétés acquises en 2000 et notamment Wiremold. A données constantes, le chiffre d'affaires a reculé de 1,6%.Dans un communiqué, Legrand souligne que "les mesures vigoureuses d'adaptation à la conjoncture mises en oeuvre en 2001 ont permis de limiter l'impact sur les comptes du groupe du ralentissement économique. En dépit d'un contexte difficile en 2001, les résultats de Legrand témoignent de sa capacité structurelle à dégager régulièrement des ressources financières importantes". L'an dernier, le résultat opérationnel du groupe (avant amortissement des survaleurs) a baissé de 4,6% à 437 millions d'euros. L'Ebitda (l'excédent brut d'exploitation) progresse quant à lui de 0,3% et, après déduction des investissements industriels, la marge brute d'autofinancement est en croissance de +0,5% et représente 6,3% des ventes.Tablant sur une reprise au second semestre, Legrand anticipe une stabilité de son résultat opérationnel en 2002.A la Bourse de Paris, le titre Legrand reste stable lundi soir à 176,80 euros. De son côté, l'action Schneider Electric progresse de 1,31% à 54,05 euros. latribune.f

latribune.fr

20 Oct 2008, 3:49

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