Disney limite le recul de son bénéfice trimestriel

Positionné sur le secteur des médias et des divertissements, Walt Disney a bien évidemment souffert de la dégradation de la conjoncture ces derniers mois. Le groupe américain a annoncé hier soir après la clôture de Wall Street une chute de 55% de son bénéfice, hors gains exceptionnels, pour son premier trimestre (clos fin décembre). Le résultat est tombé à 297 millions de dollars, soit 15 cents par action. Cette baisse est néanmoins moins importante que ne l'anticipaient les investisseurs. Ces derniers tablaient en moyenne sur un bénéfice par action ramené à 10 cents. Sur la même période, le chiffre d'affaires a reculé de 7% à 7,1 milliards de dollars.Y compris le gain exceptionnel de 216 millions de dollars enregistré à la suite de la cession de la participation de Disney au sein du groupe de publication Knight-Ridder, le bénéfice trimestriel de Disney s'est monté à 438 millions de dollars.Pour l'avenir, le groupe, propriétaire des réseaux télévisés ABC et ESPN, de studios de cinéma et des parcs à thèmes Disney, prévoit pour le deuxième trimestre une diminution de son bénéfice d'exploitation similaire à celle de 42% accusée au premier, à 757 millions de dollars contre 1,31 milliard un an plus tôt. La reprise n'est donc prévue par Disney que plus tard dans l'année, sans doute "au second semestre de l'exercice", a expliqué le directeur financier Tom Staggs lors d'une téléconférence."Les résultats de ce trimestre montrent la manière dont nous gérons (notre activité) pendant une période difficile", fait valoir dans un communiqué le PDG du groupe Michael Eisner. "Nous avons dépassé nos objectifs d'économies dans nos activités". En dépit des bons scores au box-office de films récemment sortis aux Etats-Unis tels que "Monsters, Inc." et les recettes des ventes en DVD de classiques des dessins animés comme "Blanche Neige et les Sept Nains" ou de films à succès comme "Pearl Harbor", Disney n'est pas parvenu à surmonter la chute des recettes publicitaires qui a touché tous les groupes de communication. Pour expliquer sa prudence quant à ses perspectives, le groupe Disney souligne qu'il n'entrevoit pas de signes de reprise des marchés publicitaires. De surcroît, les Jeux olympiques d'hiver de Salt Lake City, diffusés par le réseau concurrent NBC, devraient pénaliser Disney au deuxième trimestre de son exercice. A Wall Street, l'action Disney progressait de 5,94% à 22,31 dollars vendredi à la mi-séance. latribune.f
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