Lagardère fait mieux qu'attendu

Lagardère, qui réalise un peu moins de 50% de son chiffre d'affaires dans les médias, secteur très touché par le ralentissement économique et notamment par la détérioration de l'environnement publicitaire, a néanmoins réussi à enregistrer une progression très sensible de son activité l'an dernier. Le chiffre d'affaire du groupe s'est établi à 13,295 milliards d'euros, en hausse de 12% par rapport au chiffre d'affaires pro forma de l'exercice précédent. Cette performance est supérieure aux attentes des marchés. Les analystes, si l'on se réfère au consensus Jacques Chahine Finances, attendaient en moyenne des ventes d'environ 12,9 milliards d'euros.Lagardère Média (Hachette Livre, Hachette Filipacchi Médias, Hachette Distribution Services et Lagardère Active) a vu ses ventes progresser de 6,5% à 7,668 milliards d'euros (+3,6% en données comparables). Un chiffre à nouveau supérieur aux prévisions des analystes qui attendaient en moyenne des recettes de 7,42 milliards d'euros. Dans son communiqué, le groupe Lagardère explique cette progression par les bonnes performances des pôles Edition et Distribution de la branche Médias. Lagardère reconnaît évidemment l'impact sur son activité de la conjoncture publicitaire très défavorable aux Etats-Unis depuis avril dernier mais note qu'en revanche en France, en Europe Continentale et au Japon, les performances enregistrées permettent à son activité Presse et Magazines (Hachette Filipacchi) de n'accuser qu'"une légère érosion de son chiffre d'affaires global".Le pôle Automobile du groupe a enregistré l'an dernier un recul de 3,6% de son chiffre d'affaires à 1,141 milliard d'euros. La progression globale du chiffre d'affaires du groupe provient en fait de la division Hautes Technologies, dont les ventes se sont montées à 4,486 milliards d'euros, en hausse de 28,6% en données pro forma. Ce chiffre d'affaires publié au titre de l'exercice 2001 est représenté par 15,14 % des ventes de EADS. Lagardère ne fait dans son communiqué aucune référence aux perspectives 2002. Ces précisions étaient pourtant souhaitées par les investisseurs. Pour l'heure, saluant les chiffres présentés ce matin par le groupe français, ces derniers ont fait grimper le titre de 2,34% lundi à 45,21 euros à la clôture. Ce qui lui permet de ramener son recul depuis le début de l'année à moins de 6%.latribune.f
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