Fimatex met la clé sous la porte au Royaume-Uni et en Espagne

Par latribune.fr  |   |  331  mots
Le manque de tonus des marchés boursiers et leur caractère très capricieux, ces derniers mois, précipitent la redistribution des cartes au sein des courtiers en ligne. Fimatex, filiale de la banque française Société Générale, a annoncé jeudi matin l'arrêt de ses activités au Royaume-Uni et en Espagne, dans le cadre de son programme de réduction de ses coûts.Dans un communiqué, Fimatex juge "impossible pour les succursales anglaises et espagnoles de s'implanter durablement et d'atteindre l'équilibre financier dans les délais impartis", soulignant qu'au premier semestre 2001, les pertes accusées en Espagne et au Royaume-Uni représentaient "plus de 50% des pertes de Fimatex, soit près de 13 millions d'euros". Les deux succursales, qui emploient chacune 30 personnes, enregistrent 3.000 comptes, a-t-on précisé chez Fimatex. A la fin du mois d'octobre, Fimatex revendiquait 106.400 comptes et pointait à la deuxième place de ce marché en France, derrière e-Cortal, filiale de BNP Paribas. Cette décision "impactera favorablement les résultats de l'exercice 2002 et permettra ainsi à Fimatex d'atteindre l'équilibre plus rapidement", précise le communiqué. Fimatex se recentre ainsi sur les deux pays où il détient des parts de marché "significatives": la France (20% de part de marché) et l'Allemagne (6% de part de marché).L'Allemagne, marché où sont apparus les premiers acteurs du courtage en ligne, est actuellement en train de vivre de sérieux bouleversements dans ce secteur. En effet, le deuxième courtier en ligne européen Consors a été mis en vente. La direction de Fimatex, dans un entretien à La Tribune, n'avait pas caché à la fin du mois de novembre son intérêt pour ce courtier riche de 500.000 comptes, essentiellement en Allemagne.La décision de Fimatex est saluée par les investisseurs jeudi à la Bourse de Paris. En clôture, le titre bondit en effet de 6,1% à 3,65 euros. Depuis le début de l'année, la valeur s'est appréciée de plus de 23%.latribune.fr