DoCoMo souffre de la baisse de son revenu moyen par abonné

L'information apportera sans doute de l'eau au moulin des déçus de l'UMTS, qui ont salué il y a huit jours la décision de Telefonica d'arrêter ses investissements dans la téléphonie de troisième génération, sauf en Espagne, son marché historique. Car aujourd'hui, c'est NTT DoCoMo, le leader japonais qui sert de modèle à l'ensemble du marché, qui souffre à son tour des débuts difficiles de ses services 3G. La filiale mobile de NTT a annoncé que l'ARPU (chiffre d'affaires moyen par abonné) de ses services 3G a reculé de 7,5% sur le trimestre avril-juin, pour revenir à 7.800 yens (66,30 euros) par mois. Une tendance fâcheuse pour des produits censés donner un coup de fouet à la croissance et à la rentabilité des opérateurs. Cet indicateur clé de la performance des opérateurs accuse ainsi un recul de 25% par rapport au trimestre octobre-décembre, le premier durant lequel étaient commercialisés les services 3G de DoCoMo. Plus inquiétant encore, l'ARPU des utilisateurs de ces services est tombé sous celui des abonnés ayant conservé les services de deuxième génération (8.150 yens, soit 69,27 euros). NTT DoCoMo explique ce phénomène par les importants rabais pratiqués ces derniers mois sur les abonnements 3G, les baisses de tarifs ayant atteint jusqu'à 55% pour favoriser la conversion des abonnements 2G en abonnements 3G. Le nombre de ces derniers atteignait 114.500 fin juin, une mauvaise performance comparée à celle de KDDI, le principal concurrent de DoCoMo.En début de semaine, Vodafone (lire ci-contre) avait déjà annoncé une baisse de l'ARPU de sa filiale japonaise J-Phone.
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