Vivendi Universal prépare des cessions dans les télécoms

La réorganisation des activités de Vivendi Universal (VU) dans les télécommunications ne constitue certes pas la principale préoccupation du groupe (lire ci-contre), mais cela ne l'empêche pas de progresser. Le groupe devrait en effet boucler dans les prochains mois son désengagement de plusieurs marchés étrangers, tout en espérant monter à 100% dans Télécom Développement, la fililale commune à Cegetel et à la SNCF. Selon Le Figaro d'aujourd'hui, le groupe a l'intention de vendre dans les prochains mois ses activités polonaises, hongroises, égyptiennes et kényanes. Il n'est en revanche pas question de sortir de Maroc Télécom, dont le groupe possède 35%, et de Monaco Télécom, explique au quotidien Philippe Germond, président de Cegetel et directeur délégué de VU. VU, via sa filiale à 100% Vivendi Telecom International, détient actuellement 49% de l'opérateur polonais Elektrim, 100% du hongrois Matel, 7% de l'égyptien ClickGSM (contrôlé par Vodafone) et 100% du kényan Kencell. Censées être bouclées cette année, ces cessions devraient, selon Philippe Germond "contribuer à l'amélioration de l'endettement de Vivendi Universal grâce au produit de leur vente mais aussi grâce à la déconsolidation de la dette de ces opérateurs". L'allégement de la dette de VU en découlant se chiffrerait à quelques centaines de millions d'euros. De son côté, Cegetel (filiale à 44% de VU) poursuit les négociations avec la SNCF sur le rachat de la participation de 50,1% du groupe public dans leur filiale commune, Télécom Développement (TD), créée en 1996, et qui gère un réseau de 19.000 km de fibres optiques courant le long des rails de chemin de fer. La SNCF dispose en effet d'une option de vente courant jusqu'au 11 juillet prochain. Le montant de l'opération reste imprécis, puisque la participation de la SNCF serait évaluée entre 460 millions et un milliard d'euros. Mais Philippe Germond estime que Cegetel, "avec seulement 1,2 milliard d'euros de dette", est en mesure de financer un rachat. D'autant que celui-ci aurait un impact positif sur ses résultats, Télécom Développement étant bénéficiaire depuis 2000. Cette année-là, le résultat net de la société avait atteint 54 millions d'euros pour un chiffre d'affaires de 707 millions.
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