Les enchères continuent autour de KPNQwest. L'opérateur néerlandais KPN s'est dit lundi intéressé par la reprise de l'intégralité du réseau de sa filiale à 50%. Le groupe a donc élargi l'offre faite samedi lorsqu'il s'était dit intéressé par les activités néerlandaise, belge et allemande. KPNQwest a développé dans 18 pays d'Europe un réseau de 25.000 kilomètres de fibre optiques reliant une soixantaine de villes. Si elle est acceptée, l'offre répondrait au souhait originel des administrateurs judiciaires qui voulaient céder le réseau de l'opérateur en faillite en un seul bloc et non pas en pièces détachées, afin d'en obtenir un meilleur prix. Cette perspective a été largement remise en cause la semaine dernière. Les administrateurs ont en effet rejeté la proposition faite par la société d'investissement Trimoteur. La société néerlandaise avait proposé 200 millions d'euros. Depuis, l'autre candidat au rachat intégral de KPNQwest, AT&T, est revenu sur son offre, selon les sources citées par Reuters jeudi dernier.Actuellement, il reste une quarantaine de candidats en lice pour la reprise par parties du réseau KPNQwest. Parmi eux on trouve AOL, Telia, T-systems (Deutsche Telekom), Illiad-Free, Completel, Lambdanet, et ADP Telecom. Et toujours Trimoteur.La décision finale, entérinant ou pas le démantèlement de l'opérateur également filiale à 50% de Qwest, ne devrait pas tarder. Elle devait intervenir vendredi dernier mais a été repoussée de quelques jours. Selon certaines sources, "les candidats au rachat ont été invités à revoir leur offre à la hausse d'ici demain après-midi". Les services de KPNQwest, à court de cash, ne devaient être maintenus que jusqu'à aujourd'hui. Une date visiblement repoussée tant que l'avenir du groupe reste en suspens.

latribune.fr

20 Oct 2008, 2:39

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