General Electric vend sa filiale B2B à un fonds d'investissement

Par latribune.fr  |   |  312  mots
Changement d'époque et d'image pour General Electric : le temps où Jack Welch, l'emblématique patron du groupe, assurait vouloir transformer la première multinationale du monde en "e-company" est bel et bien révolu. Et le commerce électronique "business to business" n'est plus une priorité stratégique : le sucesseur de Jack Welch, Jeffrey Immelt, vient ainsi de conclure la vente de 90% de GE Global eXchange, la filiale de transactions inter-entreprises du groupe. L'acquéreur est le fond d'investissement Francisco Partners. La transaction valorise GE Global eXchange 800 millions de dollars. Et même si General Electric conserve 10% du capital, le groupe devrait réaliser une plus-value d'environ 500 millions. Une prouesse sur un marché du commerce "B2B" sinistré. Il faut dire que GE Global eXchange (GXS) peut se targuer d'avoir parfaitement rempli l'un des critères clés du succès sur Internet : la taille critique. Développé à partir du réseau mis en place par le groupe pour gérer les transactions avec ses dizaines de milliers de fournisseurs et clients, GXS revendique aujourd'hui 100.000 intervenants dans 58 pays, un milliard de transactions annuelles et un volume d'affaires traitées de 1.000 milliards de dollars. Parmi les utilisateurs du réseau figurent par exemple DaimlerChrysler, Eastman Kodak, Sara Lee ou 3M. Outre des solutions de gestion électronique de l'information au sein d'une entreprise ou dans ses relations avec ses clients et fournisseurs, GXS développe et commercialise des solutions permettant la création, l'animation et l'administration de places de marché virtuelles.Harvey Seegers, qui dirige actuellement GE Global eXchange, restera aux commandes après la vente, qui devrait être conclue fin octobre. "Francisco Partners fournira à GXS le soutien nécessaire pour acquérir à l'avenir d'autres fournisseurs de solutions de commerce électronique, mais aussi pour attirer et retenir les talents clés pour accélérer sa croissance", explique David Stanton, associé de Francisco Partners.