Après les 700 à 800 emplois supprimés au Japon cette semaine, le groupe électronique américain Motorola va de nouveau tailler dans ses effectifs. Il s'apprête à supprimer entre 1.200 et 1.300 emplois dans ses usines de semi-conducteurs basées à Austin, au Texas, et à Sendai, au Japon. Cette décision fait partie du plan de consolidation de la branche semi-conducteurs décidé par le groupe, portant sur 4.000 postes.Ces suppressions seront mises en place sur les 9 à 15 prochains mois. Déjà cette semaine le groupe avait annoncé la réduction de 700 à 800 sur 1500 postes du site de Hong Kong (voir article ci-contre). Le porte-parole du groupe basé à Hong Kong, Gloria Shiu, a par ailleurs précisé que le groupe allait amputer les effectifs globaux de la branche semi-conducteurs de 2.000 postes, dans les divisions administratives et marketing, comme prévu dans le plan.Les 4.000 postes supprimés font partie du plan de réduction des effectifs de 9.400 emplois annoncés en décembre par l'opérateur pour 2002. Le groupe totalise ainsi en 16 mois presque 50.000 postes supprimés sur les 150.000 qu'il comptait encore en août 2000. Motorola, pris dans la tourmente du secteur des télécoms, en raison notamment de sa division semi-conducteurs, a l'intention de fermer des usines et de réduire ses effectifs de 4.000 personnes dans cette activité. Certains analystes avaient appelé le groupe à vendre ou à isoler cette branche déficitaire dans une société indépendante afin de réduire l'exposition globale du groupe au caractère cyclique du marché. L'activité semi-conducteurs a représenté 15% du chiffre d'affaires du troisième trimestre. Avec 9.400 emplois supprimés, Motorola veut économiser 865 millions de dollars cette année et revenir aux bénéfices au second semestre. Si le groupe table encore pour l'ensemble de l'année sur un bénéfice de 15 cents par action, il s'attend aussi à un recul de l'activité de 5 à 10% par rapport à 2001. latribune.f

latribune.fr

20 Oct 2008, 2:52

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