Bic se veut confiant pour 2002

Par latribune.fr  |   |  374  mots
Bic, le fabricant français de stylos, de briquets et de rasoirs, sort la tête de l'eau. Après un exercice 2001 marqué par des ventes stables, Bic entame l'année 2002 "avec confiance", grâce à la montée en puissance de ses nouveaux produits et à la rationalisation de son activité papeterie. "Si les facteurs externes restent identiques, l'objectif est d'atteindre une croissance des ventes de 5%, comme sur les deux premiers mois, et une hausse des résultats supérieure à celle des ventes", a indiqué le président du groupe, Bruno Bich, lors de la présentation des résultats 2001.Par ailleurs, Bic a également annoncé un projet de rachat des intérêts minoritaires de sa filiale américaine Bic Corporation, soit 14% des actions qu'il ne détient pas encore. Financée en partie par l'émission de nouvelles actions, cette opération devrait accroître le nombre de titres Bic en circulation d'environ 3 millions d'actions.En 2001, le bénéfice net du groupe a baissé de 6% à 118 millions d'euros contre 125 millions d'euros un an plus tôt. L'Ebitda (équivalent de l'excédent brut d'exploitation) a également diminué de 4% à 314 millions d'euros, tandis que la marge opérationnelle a augmenté de 0,5 point. Le bénéfice net par action (BNPA) a du coup reculé de 6% à 2,14 euros. Mais hors éléments exceptionnels, il a augmenté de 7%, comme prévu par le groupe. Le BNPA a été affecté par la rationalisation de l'activité papeterie mondiale qui a entraîné une charge de 0,20 euro par action. Un effet qui n'a pu être entièrement compensé par la cession de la maison de couture Guy Laroche, dont l'impact positif a été de 0,14 euro par titre. Sur l'ensemble de l'année, le chiffre d'affaires est resté stable, totalisant 1,533 milliard d'euros. Le groupe a dit avoir traversé une année marquée par "un environnement difficile et incertain, notamment au second semestre 2001, période au cours de laquelle le groupe Bic a poursuivi ses efforts de consolidation et de rationalisation". Par type d'activité en 2001, la marge opérationnelle des articles de papeterie et celle des briquets sont restées stables, atteignant respectivement 15% et 25%. Celle des rasoirs a progressé de 3 points, à 16%. En Bourse, le titre gagne 0,69% à 39,45 euros, portant sa progression annuelle à 2,84%.latribune.f