C'est un exemple de réussite de la banque en ligne. Egg, filiale à 79% de l'assureur Prudential, a publié des bénéfices pour le premier semestre de l'exercice 2002. Le groupe, qui a finalisé le rachat de Zebank en mai dernier, a réalisé un résultat avant impôts de 1,2 million de livres (1,8 million d'euros), contre une perte de 63,4 millions de livres l'an dernier. Grâce à une politique de produits attractifs comme les crédits à la consommation où des taux d'intérêts attractifs, Egg a réussi à se faire une place sur le marché britannique. La banque en ligne dégage des bénéfices depuis le début de l'année. Grâce à une politique de recrutement aggressive fonctionnant à coups de spots télévisés, le nombre des clients net a augmenté de 205.000 au deuxième trimestre, en accélération par rapport au premier trimestre où il était en hausse de 157.000. Fin juin, la base clients répertoriait donc 2,3 millions de clients et la carte Egg détenait 5% de part de marché en Grande Bretagne en encours, précise le communiqué. Le produit net bancaire a plus que doublé en un an. Il s'élève sur la période janvier-juin à 154,4 millions de livres. Pour les seules activités en Grande-Bretagne, le bénéfice avant impôts ressort à 8,7 millions de livres, après une perte de 61,7 millions de livres sur le premier semestre 2001. "Les coûts restent sous contrôle, avec une baisse des coûts opérationnels annuels par client à 58 livres sur le deuxième trimestre 2002, contre 79 livres" un an avant, a indiqué Egg. La banque en ligne prévoit toujours son lancement en France d'ici la fin de l'année. Pour cela, elle a finalisé le rachat de Zebank en mai dernier, ce qui devrait lui permettre de débuter ses activités avec une base de 89.000 clients (lire ci-contre).A Londres, le titre Egg perd 2,10% en fin de séance à 140 pence.

latribune.fr

20 Oct 2008, 2:42

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