"Le Milia sera aux couleurs de la télévision interactive"

Le Milia est le salon du jeu interactif. Quelles tendances domineront-elles cette année ?Le salon du Milia veut promouvoir les nouvelles générations de loisirs interactifs. Et cette année, la télévision interactive devrait être particulièrement à l'honneur, même si le marché n'en est qu'à ses prémices et même s'il a encore un très long chemin devant lui. D'ailleurs, dans certains pays, il y a eu des expériences concluantes : en Angleterre par exemple, 5 millions des votants de l'émission Big Brother se sont servi d'une application interactive disponible sur le réseau Sky Digital pour éliminer les candidats de l'émission. Autre secteur à l'honneur : le contenu pour téléphones portables ou PDA, un domaine qui commence à générer des revenus. En 2001, ils ont rapporté 590 millions d'euros de chiffre d'affaires en Europe. Preuve en est qu'un public existe quand le contenu est adapté à l'offre.Qu'attendent les participants du Milia ?Le Milia veut être un incubateur de tendances. L'un des objectifs du Milia est d'aider les différents intervenants à se rencontrer. C'est pourquoi nous avons par exemple créé le "New Digital Buyers Program", un espace d'échange qui réunit les producteurs de contenus, les acheteurs, les diffuseurs etc.. Des événements de la sorte étaient moins opportuns l'an dernier, où le marché était bien trop jeune. Comment se répartissent les exposants ?Nous sommes heureux cette année d'accueillir pour la première fois NTT DoCoMo, et en particulier Takeshi Natsuno, le directeur de la stratégie de l'I-Mode, le service d'Internet mobile qui a conquis plus de 29 millions d'abonnés. Par ailleurs, nous accueillons également Nintendo pour la première fois au Milia, qui présentera la GameCube et Canal Plus Technologies. Et puis seront également présents comme d'habitude des opérateurs comme Orange, Intel, Sony ou Vivendi Universal Games. Mais il y aura également des groupes plus inattendus comme Carrefour ou Auchan. Ces derniers viennent découvrir les nouveaux contenus ou les nouvelles applications qu'ils sont susceptibles d'utiliser à terme. Par exemple, il existe une technologie à l'essai au Royaume Uni, le "Research Music Store", grâce à laquelle il est possible de sélectionner des titres de musique sur une borne puis de faire sa propre compilation. C'est ce type de choses que les groupes viennent voir, même si l'application de ce genre de technologies en France est impossible pour le moment, ne serait-ce que pour des questions de droits. Au total, nous en avons plus de 600 exposants cette année alors que nous en comptions plus de 700 l'an dernier. Cette baisse est évidemment due d'une part à la consolidation du marché mais d'autre part aux nombreuses faillites. Enfin, le Milia prend une tournure de plus en plus internationale : 50 pays seront représentés, que ce soit au niveau des exposants ou des participants au Club jeunes créateurs. Il y aura par exemple, des gens de Russie, du Liban, de Singapour, du Koweit...Propos recueillis par Sandrine C
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