Imerys fait mieux que prévu

Imerys publie lundi matin un résultat net part du groupe en progression de 11,9% à 34,1 millions d'euros, contre 30,5 millions d'euros au premier trimestre 2001. Le résultat d'exploitation progresse de 1,7% à 83,3 millions d'euros, et le résultat courant net s'élève à 41,1 millions d'euros, en hausse de 13,3%. Le résultat courant net par action ressort à 2,58 euros contre 2,28 euros au premier trimestre 2001, en hausse de 13,3%. Enfin le chiffre d'affaires s'affiche par contre en baisse de 2% à 715,1 millions d'euros contre 729,4 un an plus tôt.Ce dernier chiffre est le seul qui déçoit les analystes d'Aurel Leven, qui ne s'attendaient qu'à une baisse de 1%. Les autres chiffres sont supérieurs aux attentes et confortent la bienveillance des opérateurs pour Imerys, considéré, au sein du secteur BTP, comme une valeur atypique et très défensive. En Bourse, la valeur s'est repris de plus de 50% depuis le 11 septembre.L'an dernier, les comptes du groupe avaient été affectés par un résultat exceptionnel négatif de 60 millions d'euros, le résultat net tombant à 79 millions d'euros, soit une diminution de 43,7% par rapport aux 140,4 millions de l'année 2000. Cette chute brutale des profits de l'entreprise s'expliquait notamment par une charge de restructuration de 15 millions d'euros à laquelle s'ajoutaient les 42 millions d'euros de provisions passées au titre des dépréciations d'actifs. Lors des résultats 2001, le PDG Patrick Kron promettait pour la division pigments une marge opérationnelle de 10% en 2003, après la chute à 6,3% en 2001. "Notre force, c'est la maîtrise de nos prix, qui ont augmenté en moyenne de 3,5% en 2001", soulignait Patrick Kron, qui insistait sur ses facteurs de croissance, tels le recentrage sur les matériaux de spécialités, et la politique agressive d'acquisitions (lire ci-contre). "Avec un cash-flow libre courant de 165,1 millions d'euros, en hausse de 7,56%, et notre niveau de résultats, nous pouvons consacrer 200 millions d'euros par an à des acquisitions", soulignait le groupe.A la clôture de Paris, le titre perd 2,08% à 127,10 euros dans un marché qui se réintéressait aux valeurs technologiques, au détriment des autres secteurs.latribune.f
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