"Un rebond violent est à prévoir sur le CAC 40"

A chaque jour ne suffit plus sa peine, les marchés et la Bourse de Paris en particulier n'en finissent plus de s'effondrer. Jusqu'où le CAC 40 peut-il encore tomber ?- A court terme, la probabilité de voir la glissade des indices boursiers marquer une pause est forte. D'ici à la fin de l'année, il faut même s'attendre à une réaction technique violente sur les marchés et à la Bourse de Paris en particulier. D'abord parce que les fonds alternatifs ou hedge funds, ces fonds spéculatifs accusés d'avoir précipité la baisse de certaines grosses valeurs, ont commencé à racheter leurs positions et devraient poursuivre ce mouvement. Ensuite, parce que pour pouvoir mener à bien son vaste programme de privatisation annoncé récemment, le Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, et son ministre de l'Economie et des Finances, Francis Mer, ont besoin de voir l'indice CAC 40 retrouver des couleurs. Il suffirait par exemple de redonner un peu confiance aux investisseurs sur des grosses valeurs comme France Télécom pour que le CAC 40 se rétablisse sur des niveaux voisins des 4.000 points d'ici à la fin de l'année.Le pire serait donc derrière nous ?- Détrompez vous ! Les marchés vont connaître dix ans de purgatoire. Nous arriverons bientôt au terme de la troisième année consécutive de baisse. Nous devons donc prendre notre mal en patience pour sept années encore. En effet, nous n'avons pas fini de payer ces années folles durant lesquelles les placements en actions ont offert des rentabilités de l'ordre de 20 % à 25 % en moyenne chaque année. En Bourse, il est illusoire de s'imaginer pouvoir gagner plus de 5 % à 6 % l'an en moyenne.Mais depuis deux ans et demi, les investisseurs ne gagnent plus rien en Bourse ?- Il n'empêche ! Les marchés sont encore chers. Sans compter que sur les bénéfices à attendre des sociétés cotées, il n'est possible de faire confiance ni aux dirigeants, ni aux commissaires aux comptes, ni aux analystes financiers. Tous ces grands patrons mégalomaniaques à la tête de groupes, devenus comme la grenouille de la fable plus grosse que le boeuf, ne parviennent plus à contrôler les usines à gaz qu'ils ont fabriquées. Dans ces conditions, il faut bien redouter une évolution boursière comparable à celle enregistrée sur la période 1966-1982.
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