Le CAC 40 a longtemps hésité mais chute de 1% au final

Et pourtant, les deux statistiques du jour aux Etats-Unis, les dépenses de construction et l'indice ISM de la production manufacturière, sont meilleures qu'attendu. Rien n'y fait. Wall Street est en net repli. La Bourse de Paris termine finalement dans le rouge. Longtemps hésitant, oscillant entre petite baisse et faible hausse, le CAC 40 a chuté en fin de séance, entraîné par les marchés américains. Le baromètre des valeurs françaises baisse de 1,11% à 4.227 points tandis qu'au même moment, à New York, le Dow Jones perdait 0,84% et le Nasdaq reculait de 1,76%. Pourtant, les investisseurs ont bien réagi à la publication aux Etats-Unis de deux statistiques meilleures que prévu, les dépenses de construction (+0,2%) en avril et l'indice ISM de la production manufacturière (55,7) en mai. L'optimisme n'a pas duré, les doutes reprenant le dessus.Reflétant la mauvaise orientation du Nasdaq, les valeurs technologiques françaises sont de nouveau dans le bas du classement. Alcatel perd 0,39% à 12,65 euros. Selon des analystes cités par Les Echos, la faillite de KPNQwest pourrait contraindre l'équipementier en télécoms à provisionner 100 millions d'euros, dus par l'opérateur américano-néerlandais en faillite, dans ses comptes du deuxième trimestre. Alcatel confirme être en discussions avec KPNQwest, il ne donne pas plus de précision quant à son exposition financière.Cap Gemini cède 1,61% à 61,85 euros, Thomson Multimédia recule de 3,39% à 29,04 euros. STMicroelectronics lui ravit la plus forte baisse du CAC 40 (-5,05% à 28 euros). Le fabricant de semi-conducteurs est prudent quant à la reprise du secteur. Vivendi Universal recule de 3,27% à 32,5 euros. Selon le Wall Street Journal, le groupe de média et News Corp sont proches d'un accord sur le rachat par ce dernier de Telepiù en Italie. Même France Télécom, pourtant bien orienté depuis ce matin, lâche au final 0,29% à 20,71 euros. L'opérateur téléphonique a bien l'intention de céder sa participation dans Wind, démentant ainsi un article du Financial Times selon lequel le groupe pourrait revenir sur sa décision de céder les 26% qu'il détient dans le troisième opérateur italien. Sur le SRD, A Novo poursuit sa descente aux enfers. L'action du groupe de maintenance électronique plonge de 15,24% à 7,01 euros. Elle a fondu de plus de 40% en une semaine.Rare exception à la baisse des TMT, Sagem s'octroie 3,01% à 73,65 euros. Le groupe a fait l'objet d'une application portant sur 897.723 titres sur son action à dividende prioritaire, représentant 2,48% de son capital. Le groupe a également signé 150 millions d'euros de contrats dans la défense. Havas monte de 0,63% à 7,95 euros. Le groupe de publicité a démenti les informations de l'hebdomadaire britannique The Observer selon lesquelles il serait en discussions pour racheter son concurrent Cordiant Communications. Une rumeur récurrente. Gemplus prend 4% à 1,56 euro.Le CAC 40 est également pénalisé par la baisse de 1,44% à 164,5 euros de sa plus forte capitalisation, TotalFinaElf. Les spécialistes craignent une nouvelle baisse des cours du brut cette année liée au risque d'une augmentation de la production des pays non membres de l'Opep. Le titre du groupe parapétrolier Technip Coflexip perd également 2,32% à 126,5 euros. La société a pourtant signé un contrat de plus de 35 millions de dollars avec les américains Pioneer Resources et Mariner Energy. Ces contrats portent sur l'installation de systèmes de conduites sous-marines reliant deux puits à la plate-forme pétrolière Falcon's Nest, située dans le Golfe du Mexique.Société Générale baisse de 0,34% à 72,5 euros. Fitch Ratings a dégradé de " stable " à " négative " la perspective de la note à long terme de la banque. L'agence de notation a cependant confirmé ses notes à court terme. Les autres valeurs bancaires connaissent des fortunes diverses : BNP Paribas baisse de 1,08% à 59,6 euros et le Crédit Lyonnais recule de 2,86% à 43,89 euros.Enfin, Castorama est inchangé à 67,45 euros. Ce sera finalement Rothschild & Cie qui jugera de l'équité de l'OPA lancée par le britannique Kingfisher sur sa filiale de distribution d'articles de bricolage. Les deux parties sont tombées d'accord.Olivier PinaudCopyright Invest
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