La séance avait pourtant mal débuté. Vers 10h00, le CAC 40 flirtait même dangereusement avec la barre des 4.500 points. L'attente, puis la confirmation, d'une ouverture en hausse des marchés américains a finalement inversé la tendance. Vers 17h30, le Dow Jones gagnait 0,97 % et le Nasdaq 1,76 %.Le CAC 40 a également profité de la bonne orientation des valeurs technologiques. Plus fortes hausses de l'indice, Cap Gemini gagne 7,75 % à 89 euros et Dassault Systèmes 6,4 % à 56,5 euros. Les deux groupes informatiques profitent des bons résultats de l'allemand SAP. Cap Gemini est également soutenu par le relèvement de recommandation d'UBS Warburg, passé de "conserver" à "achat".Thomson Multimédia grimpe de 3,97 % à 36,7 euros. L'action du groupe d'électronique grand public bénéficie de la dernière étude de l'association des fabricants d'électronique américains prévoyant une bonne année 2002.TF1 se comporte également très bien. L'action gagne 3,16 % à 31 euros. Les investissements publicitaires bruts sur les six chaînes de télévision nationales en France ont atteint 428,8 millions d'euros en décembre 2001, soit une progression de 11,8% par rapport au même mois de l'année précédente, selon le Syndicat national de la publicité télévisée (SNPTV). La statistique ne profite pas à M6 (- 3,46 % à 30,99 euros). Goldman Sachs a déclassé le titre de "performance en ligne" à "sous-performance". Mais surtout, M6 est la seule chaîne française dont l'audience a baissé en décembre. D'où la sanction des investisseurs.Infogrames bondit de 6,97 % à 16,27 euros. Le Conseil des marchés financiers a confirmé ce matin la montée au capital de l'éditeur de jeux vidéo de trois fonds d'investissements américains. Une opération qui permet à Infogrames de réduire son endettement de près de 100 millions de dollars.Vivendi Universal n'arrive pas à redresser la barre. La glissade de l'action du groupe de médias s'est poursuivie aujourd'hui (- 1,7 % à 57,8 euros). Elle a perdu 7,5 % depuis le début de la semaine, en raison du placement incomplet de 55 millions d'actions détenues en auto-contrôle.Les actions des équipementiers en télécommunications restent fragiles. Hier, Merrill Lynch doutait des perspectives de croissance pour le premier semestre de Nokia (- 2,49 % à 26,62 euros) et d'Ericsson (- 2,44 % à 6 euros). Aujourd'hui, c'est JP Morgan qui dégrade Nokia d'"achat" à "performance en ligne", ainsi qu'Ericsson et Alcatel de "performance en ligne" à "sous-performance". La banque d'affaires juge trop optimistes les objectifs de taux de croissance des trois entreprises pour 2002 et 2003. L'action de l'équipementier français recule de 0,5 % à 20,05 euros.Sodexho Alliance prend 1,25 % à 47,1 euros après l'annonce, hier soir, d'une hausse de 7,4% de son chiffre d'affaires, à 3,4 milliards d'euros, au premier trimestre 2001-2002.Renault s'apprécie de 0,85 % à 42,51 euros. Le constructeur automobile compte vendre à peu près autant de véhicules cette année en Europe occidentale qu'en 2001 et y conserver une part de marché de 10,6%, a déclaré son directeur général Louis Schweitzer à l'agence Reuters. Refusant de dévoiler ses prévisions pour 2002, il a cependant estimé que Renault devrait atteindre pour 2001 son objectif d'un bénéfice de l'ordre de 1 milliard d'euros.Air France monte de 2,65 % à 17,45 euros. La compagnie aérienne a annoncé un recul de 2,2% de son trafic passager en décembre. Une baisse nettement moins forte qu'en novembre (-7,2 %), qu'en octobre (-10,1 %) et qu'en septembre (- 7%).JCDecaux affiche un gain de 3,49 % à 13,05 euros. Viacom Decaux, coentreprise entre Viacom Outdoor Advertising et JCDecaux, a remporté un contrat de mobilier urbain avec la ville de Los Angeles. Il devrait générer environ 900 millions d'euros de chiffre d'affaires sur 20 ans.Metaleurop bondit de 10,98 % à 4,55 euros. Après un recul de 64% l'an dernier, le titre bénéficie à la fois d'un regain d'intérêt pour les valeurs cycliques et de spéculations récurrentes sur une montée de Glencore dans son capital.Enfin, Seb s'adjuge 7,49 % à 71 euros. La Commission européenne a donné son feu vert sous conditions au rachat de Moulinex. Le dernier mot reviendra néanmoins aux autorités françaises qui doivent examiner l'impact de la fusion dans l'Hexagone. Olivier PinaudCopyright Investir.