Statoil résiste à la conjoncture pétrolière

Par latribune.fr  |   |  278  mots
La compagnie norvégienne Statoil a dévoilé ce matin un bénéfice net de 811,3 millions d'euros, en baisse de 2,17% par rapport à la même période de l'an dernier, pour un chiffre d'affaires de 8,42 milliards d'euros, en hausse de 4,46%. Pour autant le bénéfice avant impôts ressort à 16,25 milliards de couronnes pour l'exercice au 30 juin, en baisse de 5%, contre 17,11 milliards un an plus tôt. C'est une baisse moindre qu'attendue par le consensus des analystes interrogés par Reuters, qui attendait un bénéfice avant impôts de 14 milliards de couronnes. Comme pour les autres compagnies pétrolières, c'est la division "gaz naturel" qui s'en sort le mieux, alors que l'environnement pétrolier s'est dégradé : la branche s'offre même le luxe de dépasser les prévisions des analystes.Pour afficher cette bonne résistance, Statoil a augmenté de 15% sa production à 1,08 millions de barils d'équivalent-pétrole, et a engagé une politique de réduction des coûts. Ces mesures lui ont permis de compenser une baisse de 10% des prix pétroliers. Après la réussite du plan triennal 1999-2001 de baisse des coûts, la société espère continuer d'économiser et atteindre un rendement du capital investi de 12% en 2004. L'effet de change entre le dollar et la couronne norvégienne a également joué à plein ce trimestre. Pénalisante en terme de résultat, la faiblesse du dollar a néanmoins permis de réduire la charge de la dette à long terme de Statoil, offrant une bouffée d'air frais de près de 3 milliards de couronnes au groupe.Malgré ces chiffres, l'action Statoil perd lundi 2,43% à Oslo, à 60 couronnes.