Nec poursuit son désengagement de Thomson Multimédia

Le géant japonais des PC et téléphones mobiles a annoncé mercredi qu'il avait vendu 10,9 millions d'actions Thomson Multimédia (TMM) sur les 13,9 millions qu'il possède, dans le cadre d'un "réaménagement de son portefeuille de participations". Cette opération ramène la participation de NEC dans le groupe français de 4,96 à 1,07%.Selon UBS Warburg, la banque de Nec pour cette opération, la cession des 10,9 millions d'actions s'est faite au prix unitaire de 25,90 euros. Au total, cette vente a rapporté au groupe japonais quelque 282,3 millions d'euros. Si Nec précise que ce retrait ne remet pas en cause ses liens avec TMM, il semble que le Japonais se détourne de plus en plus du groupe français. Au début de l'année 2002, Nec a ainsi renoncé à établir, avec TMM, un projet de société commune de production d'écrans plasma, remontant à 1998. Mais déjà en 2001, un premier désengagement du capital de TMM était intervenu (lire ci-contre). A l'époque, Nec assurait "ne pas avoir l'intention de céder les 13,9 millions de titres" restants.Entretemps, le Japonais a accusé une perte de 312 milliards de yens en 2001/2002. Nec entend donc se refinancer et espère engrangrer les bénéfices de ce désengagement dès l'exercice 2002/2003. Les plus-values de cession ont été intégrées dans les prévisions de résultats publiées en avril dernier. Nec espère un redressement de ses comptes et table sur un bénéfice net de 10 milliards de yens et un bénéfice avant impôts de 40 milliards sur un chiffre d'affaires de 5.100 milliards de yens. A la clôture de ce mercredi, l'action Thomson Multimédia perdait 4,52% à 25,98 euros. La nouvelle du désengagement a empêché la valeur de profiter de l'accalmie de la place parisienne après la chute d'hier.
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