Renault accroît ses ventes grâce à ses marques annexes

Dans un climat économique difficile, Renault est parvenu à maintenir ses ventes dans le vert. Le groupe a au total vendu 2,408 millions de véhicules l'an dernier, soit une hausse de 2,2%. Les ventes de voitures particulières en représentent l'essentiel (2,075 millions d'unités) et ont progressé de 2,6%, tandis que les véhicules utilitaires ont vu leurs volumes de ventes se tasser de 0,2% à 333.856 modèles vendus.Sur un plan géographique, de nombreux marchés ont permis au groupe de rattraper les chiffres plutôt décevants déjà annoncés mercredi pour le marché français: avec des ventes en repli de 0,4% dans l'Hexagone, la part de marché de la firme de Boulogne est passée de 28,8 à 26,2% pour les voitures particulières et de 29,1 à 27,9% au total (voir ci-contre). Mais les chiffres publiés aujourd'hui montrent que les ventes en Europe occidentale se sont améliorées de 1,6%, avec 1,905 million d'unités. Ainsi, "la marque Renault a confirmé pour la quatrième année consécutive sa position de leader" sur cette zone géographique, précise le communiqué du groupe. Sa part de marché globale (y compris les utilitaires) a gagné 0,15 point à 11,15%.Cependant, les progressions les plus spectaculaires sont à mettre au compte des marchés d'Europe orientale (+10,2% à 70.197 unités), d'Europe centrale (+23,8% à 94.458 unités) et d'Asie Pacifique (+292% à 84.398 unités). Et si les volumes de ces zones peuvent sembler modestes, ce sont en grande partie ces marchés annexes qui ont permis au groupe de compenser les effets des crises turque et argentine et même d'accroître ses volumes globaux en 2001.Car, c'est sur ces zones d'Europe orientale et d'Asie Pacifique que Renault exploite ses marques annexes qui sont en forte progression. Les volumes de Renault Samsung ont été multipliés par 5,6 à 70.231 unités et ceux de Dacia se sont appréciés de 4,8% à 52.523 unités, tandis que dans le même temps la seule marque Renault reculait de 0,4%.Si ces chiffres apparaissent dans leur ensemble plutôt satisfaisants et permettent à l'action Renault de gagner, en clôture, 5,07% à 42,50 euros dans un marché largement haussier, les investisseurs s'attacheront aussi à ceux que PSA Peugeot Citröen doit publier vendredi. Or, le groupe de Jean-Martin Foltz, qui a été le constructeur en vue en 2001, pourrait bien montrer des chiffres de croissance plus frappants. Il en a déjà donné un aperçu avec le marché français où ses volumes ont crû de 15,6% en 2001, alors que ceux de Renault se sont tassés de 0,4%.En ce qui concerne 2002, les volumes des constructeurs dépendant grandement des cycles de renouvellement des véhicules, Renault compte bien sur ses nouveaux modèles (Clio, Vel Satis, Espace...) pour maintenir sa position dans un marché aux perspectives incertaines. "Renault devrait consolider ses ventes en 2002", anticipe simplement le groupe dans son communiqué. latribune.f
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