Si le rebond opéré par les télécoms depuis la fin février a pris fin avec les annonces, mardi, de Nokia et Lucent, en revanche celui qu'enregistre le pétrolier TotalFinaElf depuis la même date ne faiblit pas. De fait, le titre a gagné plus de 8% revenant ainsi sur ses niveaux de la mi-juin 2001. Mercredi, le titre poursuit sur sa lancée et s'octroie 0,28% à 174,50 euros dans les plus forts volumes d'échanges de la place parisienne.Sur la période, le titre a bien entendu profité de l'orientation à la hausse des marchés, mais il a également bénéficié de facteurs qui le concernent plus directement. Tout d'abord, le Brent a gagné plus de 12% depuis le début du mois et évolue actuellement au-dessus de 24 dollars le baril. L'American Petroleum Institute a notamment annoncé mardi soir que les stocks américains avaient baissé de 6,56 millions de barils dans la semaine au 8 mars alors que le marché attendait 1,7 million.Par ailleurs, le groupe a annoncé le démarrage de la production en Iran sur le site de South Pars. Cette exploitation dans laquelle le pétrolier français détient 40% sera l'un des principaux piliers de sa croissance en 2002. "Nous estimons que ce projet devrait représenter environ 7% de la production du groupe en 2003", écrivait récemment Aurel-Leven.Enfin, à l'occasion de la présentation de ses résultats 2001 définitifs, le groupe a revu à la hausse ce matin ses perspectives de résultat opérationnel et a de nouveau augmenté son dividende. "L'objectif d'amélioration du résultat opérationnel sur la période 1999-2003 a été revu en hausse de 4,4 milliards d'euros par an à 4,8 milliards d'euros par an dans un environnement constant" en raison d'une croissance plus forte que prévu dans les hydrocarbures, précise le communiqué du groupe.En termes de rentabilité des capitaux employés, la prévision de 16% pour 2003 a été maintenue. Cette rentabilité devrait atteindre 16,5% en 2005. Seul léger bémol à ces annonces, TotalFinaElf a souligné que "l'environnement est assez contrasté" depuis le début de l'année. "La marge de raffinage est en très fort recul, les marges pétrochimiques sont très basses mais les prix du brut et du dollar demeurent à des niveaux soutenus", peut-on lire dans le communiqué.Les résultats définitifs n'ont quant à eux pas réservé de surprise et ressortent en ligne avec les résultats préliminaires publiés fin janvier (voir ci-contre). Le résultat opérationnel a reculé de 12% à 13,12 milliards d'euros et le résultat net hors exceptionnels a perdu 2% à 7,52 milliards d'euros.Le dividende versé en mai sera augmenté de 15% à 3,8 euros. Le groupe continue également son programme de rachat d'actions. En janvier et février, 2,6 millions de titres ont ainsi été rachetés.latribune.f

latribune.fr

20 Oct 2008, 4:52

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