France Télécom dément une OPA des banques sur MobilCom

"Nous sommes en négociations avec Gerhard Schmid [fondateur et dirigeant de MobilCom: NDLR] et les banques depuis 15 jours. Les rumeurs d'OPA par les banques sont pure spéculation car à ce stade, aucun accord définitif n'est conclu": telle est la réaction de Bruno Janet, porte-parole de France Télécom interrogé par l'AFP, aux rumeurs qui ont animé le titre MobilCom ce mercredi.Un peu plus tôt, la BAWe (l'équivalent allemand de la COB) avait elle aussi tenté de couper cours aux rumeurs en indiquant: "l'enquête n'est pas encore terminée". La commission doit en effet se prononcer sur l'accord intervenu entre France Télécom, MobilCom et ses banques créancières à la suite du litige qui a alimenté l'actualité il y a quelques semaines (voir ci-contre). Globalement, selon ce compromis, France Télécom conserverait une participation de 28,5% dans l'Allemand et ce sont les banques créancières qui reprendraient au prix de 22 euros par action (avec la possibilité de les vendre ultérieurement au Français) les quelque 50% détenus par le couple Schmid.Selon les termes de cet accord, aucune des banques ne devrait atteindre le seuil de participation (30%) imposant de lancer une OPA sur le solde du capital. Mais en début d'après-midi, des rumeurs affirmaient le contraire. Des sources contactées par Reuters indiquaient en effet que, l'opération de rachat étant concertée, la BAWe était sur le point de demander aux banques de compléter le rachat des parts du couple Schmid par une OPA. "Les banques sont tout à fait prêtes à conserver la totalité de la participation de MobilCom, voire à la retirer de la cote, tant que le risque financier sera totalement assumé par France Télécom", ajoutait un contact de l'agence de presse.Sur le Neuer Markt, il n'en a pas fallu plus pour faire flamber le titre MobilCom qui a gagné jusqu'à 26,77%. Par la suite, les démentis n'ont que très légèrement fait plier le titre qui, en fin d'après-midi, progresse encore de 16,18% à 15,22 euros. A Paris, l'action France Télécom s'est affaissée à l'évocation de ces rumeurs. Mais le démenti lui a permis de se reprendre et de terminer sur une hausse de 2,19% à 32,64 euros.latribune.f
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