Selon un communiqué de Renault, la contribution de Nissan aux comptes du groupe sera positive de 425 millions d'euros pour le premier semestre 2002 - dont les chiffres seront publiés le 25 juillet prochain -, après amortissements des survaleurs (goodwill). Cette contribution intègre le passage de 36,8% à 44,4% de la part de Renault dans Nissan, intervenue le 1er mars dernier.Cette montée dans Nissan devrait de plus se traduire par une augmentation des fonds propres consolidés de Renault de 788 millions dŽeuros et par une réduction de sa dette de 291 millions dŽeuros.Le redressement réussi de Nissan, sous l'impulsion de Carlos Ghosn, continue donc de profiter à Renault. Le constructeur japonais a en effet, au cours de l'exercice 2001-2002 achevé fin mars, vu son bénéfice net grimper de 12,4 % à 372 milliards de yens (3,2 milliards d'euros), au-dessus du record établi l'exercice précédent. Le bénéfice d'exploitation a progressé de 68 % à 490 milliards de yens, tandis que le chiffre d'affaires a crû légèrement de 1,8 %, à 6.200 milliards. La dette a été fortement réduite à 435 milliards de yens (lire ci-contre).La consolidation de l'alliance Renault-Nissan fait en outre la preuve de sa capacité à dégager des synergies industrielles réelles. Ce mercredi, dans une interview au Financial Times, Georges Douin, le directeur des opérations internationales de Renault, indique que les deux entités envisagent la mise en place de sociétés communes spécialisées dans le crédit aux consommateurs, les systèmes d'information, l'achat et la distribution. A Paris ce mercredi, les investisseurs ne réagissaient pas à l'annonce de Renault. La réussite du redressement de Nissan est déjà largement intégrée dans le cours de l'action qui gagne 34% depuis le début de l'année. A la clôture Renault perd 1,03% à 53,10 euros.

latribune.fr

20 Oct 2008, 5:14

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