Schneider s'envole face à l'engouement que suscite Legrand

Alors qu'il y a encore peu de temps l'affaire semblait mal engagée pour Schneider Electric, qui hésitait entre une cession ou une redistribution des parts de Legrand, elle paraît aujourd'hui prendre une tournure qui lui est de plus en plus favorable. C'est en tous cas ce que semble penser le marché qui fait grimper le titre de 4,76% à 53,95 euros, lui permettant presque de repasser dans le vert en termes de progression annuelle.Il est vrai qu'à la veille de la date butoir, les offres de reprise de Legrand seraient de plus en plus nombreuses. Du côté des industriels, plusieurs noms ont été évoqués, dont ceux d'Emerson Electric, General Electric et Siemens. "Il y a jusqu'à six groupes industriels qui ont manifesté de l'intérêt", expliquait mercredi un contact de Reuters ajoutant que ces groupes étaient principalement américains. Des sources proches ont également indiqué que GE avait fait appel à Goldman Sachs et Siemens à Lazard pour être conseillés sur l'opération.Mis à part les groupes industriels, d'autres candidats se seraient manifestés: il s'agit des syndicats de fonds d'investissement. Hier, La Tribune en recensait déjà quatre susceptibles de lancer une offre (voir ci-contre). Le premier serait constitué de Cinven et BC Partners. En outre, CVC Capital Partners, Kohlbelrg Kravis Roberts et PAI seraient également sur les rangs, tout comme Permira associé à Carlyle. Enfin, était également évoquée la participation de Candover avec deux associés encore inconnus hier. Ce matin, les information abondent toujours dans ce sens puisque Les Echos affirment que le fonds britannique est prêt à lancer une offre en association avec Chevrillon & Associés et la CGIP.Cette pléthore de candidats ne peut donc qu'être bénéfique à Schneider car elle devrait permettre un relèvement du prix de cession. De sources proches, on parle déjà d'un prix voisin de 5 milliards d'euros au lieu des 4 à 4,5 milliards initialement évoqués par les analystes. De quoi "limiter la casse" par rapport aux 6,5 milliards qui représentent globalement le prix de revient (y compris l'endettement de Legrand) pour Schneider dont le projet de fusion a été rejeté par Bruxelles (voir ci-contre). Chez CIC Securities, on estime que l'afflux de candidats constitue "la première bonne nouvelle sur Schneider depuis plusieurs mois". D'ailleurs, une bonne nouvelle n'arrivant jamais seule, le bureau d'analyse a relevé sa recommandation sur le titre d' "alléger" à "accumuler".latribune.f
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