Vivendi Universal en hausse après une réunion avec Merrill Lynch

En gagnant près de 3% à 30,60 euros vers 16h, le titre Vivendi Universal s'adjugeait une des plus forte hausse du Cac 40 dans une séance particulièrement atone. Mais la valeur reste tout de même en recul de plus de 7% sur 5 jours, après la terrible semaine vécue par les marchés. Après l'ouverture mitigée de Wall Street, la hausse se tasse un peu. la clôture, le titre ne gagnait plus que 1,31% à 30,15 euros.Certains dirigeants de VU, réunis à Londres par le grand courtier Merrill Lynch pour ses clients, ont confirmé ce lundi la prévision d'une croissance de 10% du résultat brut d'exploitation en 2002, qui atteindrait ainsi 6 milliards d'euros hors actifs d'USA Networks. Lors de cette même conférence, Guillaume Hannezo, le directeur financier du groupe, et Agnès Touraine, présidente de la branche édition (VUP), ont en outre assuré qu'il n'y aurait pas d'acquisitions avant les cessions d'actifs programmées (notamment le désengagement de Vivendi Environnement).Les deux dirigeants ont fait part de leur optimisme sur le processus de l'acquisition des édition Houghton Mifflin, en faisant état de 40 millions de dollars de synergies de coûts en six mois. Enfin ils ont souligné que la branche des jeux électroniques (VUgames, englobant les éditeurs Blizzard et Sierra), afficherait l'une des meilleures rentabilités du secteur, avec une marge d'Ebitda d'environ 20% en 2002.Autre rumeur positive, rapportée par Reuters qui cite des "sources proches du dossier", la cession d'un bloc de 15% à 20% de Vivendi Environnement (VE) avant la fin juillet. Selon la même source, la cession de titres de la filiale de services collectifs serait faite à quelques investisseurs institutionnels français. Cette rumeur a pénalisé l'action VE car le placement des titres se ferait avec une décote de 5% à 10% par rapport au cours actuel, et serait accompagné d'une augmentation de capital de 8%. A la clôture, Vivendi Environnement perdait 2,75% à 32,15 euros.Au cours actuel (32,50 euros), l'opération rapporterait entre 1,68 et 2,25 milliards d'euros au groupe de Jean-Marie Messier, qui a déjà annoncé une réduction de 1,2 milliard de sa dette après la vente, annoncée ce week-end, de Telepiù au groupe News Corp de Rupert Murdoch en Italie (lire ci-contre).News Corp prendra en effet 50% de la société issue de la fusion Telepiù/Stream, qui comptera 2,35 millions d'abonnées à l'issue du rapprochement.Toutes ces nouvelles contribuent à faire renaître la confiance des marchés dans la capacité de VU à se désendetter, conformément à leurs voeux.
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