Après avoir affiché une santé presque insolente en 2001, BMW a également bien débuté 2002. Pour le premier semestre, le constructeur bavarois a fait état d'une hausse de 18,2% de ses ventes de véhicules à 543.742 unités, dans un marché qui tarde à redécoller.Preuve du succès rencontré par ses modèles, BMW note qu'il "est parvenu à augmenter sa part de marché dans toutes les régions du monde". Au global, elle s'élève à 2,1% contre 2% un an plus tôt.Mais cette croissance étonnante provient également d'un effet de base favorable. Le groupe a en effet écoulé 62.412 Mini. Or, ce modèle n'a été lancé que sur la seconde partie de l'année 2001.Du côté de BMW, les ventes ont progressé de 4,7% à 481.330 unités. Le groupe se félicite en particulier du succès rencontré par son vaisseau-amiral, la Série 7, dont il a vendu 23.766 unités. Ce modèle avait été mis sur le marché à l'automne 2001.Fort de ces chiffres, le groupe a renouvelé sa confiance pour les mois à venir. Certes, son président Helmut Panke a indiqué mardi qu'il ne croyait pas à un rebond du marché automobile avant "le quatrième trimestre ou même le début de l'an prochain". Néanmoins, BMW compte toujours vendre plus d'un million de véhicules en 2002. Une croissance des ventes qui devrait permettre une amélioration du chiffre d'affaires et des résultats.Seule une légère ombre vient ternir quelque peu le tableau. Le mois de juin a vu la tendance s'inverser dans la bataille qui oppose la marque BMW au rival Mercedes. Le Munichois a certes augmenté ses ventes de 4,7% sur le semestre, mais elles n'ont progressé que de 1,1% le mois dernier. A l'inverse, bien qu'ayant stagné sur le semestre, les ventes de la marque à l'étoile se sont améliorées de 4% en juin.La lutte entre les deux groupes ne s'arrête d'ailleurs pas là. Récemment, Mercedes a accusé BMW d'avoir gonflé ses chiffres de ventes du mois de juin aux Etats-Unis afin de revendiquer la première place du segment haut de gamme de ce marché (lire ci-contre).