Difficile d'afficher des résultats plus proches des pronostics. STMicroelectronics a en effet annoncé au titre du deuxième trimestre un résultat net de 104,7 millions de dollars (12 cents par action). Le chiffre est parfaitement en ligne avec les attentes des analystes, qui prévoyaient un bénéfice de 105 millions de dollars. Il y a un an, le groupe avait annoncé une perte de 164,5 millions de dollars, mais celle-ci intégrait une charge exceptionnelle de 319 millions de dollars.En termes opérationnels, STMicro n'a pas non plus créé la surprise. Attendu à 146 millions de dollars, le bénéfice d'exploitation est ressorti à 146,8 millions de dollars, soit une baisse de 22,8%. Quant au chiffre d'affaires, il s'est établi à 1,53 milliard de dollars, un niveau honorable. Certes, cela représente un repli de 3,5% en un an. Mais les ventes sont conformes aux prévisions du marché et surtout elles sont en progression de 13% par rapport au trimestre précédent.Toutefois, le groupe franco-italien s'est voulu prudent et n'attend pas que la tendance se poursuive sur la fin de l'année. Pour le troisième trimestre, il ne table que sur une légère hausse de son chiffre d'affaires par rapport au deuxième trimestre. C'est pourquoi, il veut accroître ses efforts en ramenant de 1,2 à 1 milliard de dollars ses dépenses d'équipement en 2002. Il entend enfin dégager un cash flow opérationnel positif sur l'année.Les faibles perspectives de chiffre d'affaires révélées par le groupe pénalisent néanmoins le titre. En fin d'après-midi à Paris, il abandonne en effet 4,72% à 22,40 euros. En marge de ces résultats, STMicro a évoqué la possible sortie d'un important actionnaire. D'après le communiqué de la société, un actionnaire indirect "pourrait envisager une transaction à tout moment, selon les conditions du marché, ce qui pourrait mener à la cession de sa participation." STMicro ne donne pas plus d'indication. Mais tous les regards se tournent vers France Télécom, lequel avait déclaré en mars vouloir vendre le solde de sa participation dans les six mois.

latribune.fr

20 Oct 2008, 4:19

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