Wall Street rassuré par l'accord entre le FMI et le Brésil

Le Dow Jones gagne 3,03 % à 8712,02 points, dopé par les valeurs bancaires après le prêt de 30 milliards de dollars consenti par le FMI au Brésil. Le Nasdaq avance de 2,78 % à 1316,51 points et le S&P 500 prend 3,27 % à 905,44 points. Encouragés par le prêt de 30 milliards de dollars consenti par le FMI au Brésil, les investisseurs américains ont également été rassurés par les statistiques publiées aujourd'hui. Les inscriptions hebdomadaires au chômage ont baissé plus que prévu et les prix à la production ont reculé en juillet alors que les économistes tablaient sur une hausse. Si cette dernière donnée rassure quant à la pression inflationniste, elle inquiète toutefois quelques analystes qui craignent que la baisse des prix ne pèse sur les profits des entreprises. Mais les investisseurs n'ont retenu que le premier élément de cette statistique.Grandes vedettes de la séance, les valeurs bancaires profitent de l'accord trouvé entre le FMI et le Brésil. En effet, le prêt accordé par le Fonds monétaire international éloigne les perspectives d'une crise appuyée et réduit ainsi les risques financiers que les établissements américains pouvaient encourir dans ce pays. Rassurés, les investisseurs plébiscitent Citigroup, dont les investissements au Brésil se montent à plus de 9 milliards de dollars. Le titre gagne bondit de 7,55 % à 33,9 dollars. Même cause, même effet pour JP Morgan, qui enregistre la plus forte hausse du Dow Jones avec un gain de 9,73 % à 26,38 dollars. De son côté, American Express avance de 5,98 % à 35,05 dollars.Wal-Mart Stores avance de 1,67 % à 49,19 dollars. L'activité à périmètre constant du géant de la distribution est ressortie en hausse de 4,5 % en juillet, alors que les analystes tablaient sur une croissance de 5 %. Le numéro un mondial du secteur table pourtant, pour le deuxième trimestre, sur un bénéfice conforme, voire supérieur à sa prévision de 44 à 45 cents par action.Walt Disney Co. prend 4,32 % à 14,50 dollars. D'après certaines rumeurs, le charismatique président du groupe, Michael Eisner serait mis sur la sellette alors que l'action évolue actuellement à ses plus bas niveaux depuis huit ans.Enfin, malgré tous ses déboires, Qwest Communications International finit la séance inchangé à 1,20 dollar. Le groupe a pourtant annoncé une perte nette une perte de 13 cents par action, soit 6 cents de plus qu'attendu par le consensus First Call. De plus, Qwest est dans le collimateur de la SEC pour des irrégularités comptables supposées. Il devra notamment reformuler les comptes de ses exercices 1999, 2000 et 2001. Pourtant, le titre progresse de 10 % à 1,32 dollar, sur des achats à bon compte, peut-être motivés par la perspective d'un cash flow positif cette année.Christine Cousseau et Jérome LibeskindCopyright invest
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