Il n'en était rien : on sait, depuis lundi dernier, que ce plus bas-ci n'était pas le bon, puisque le Nasdaq a atteint, au début de cette semaine, un nouveau plancher, de 6 ans cette fois. Celui-là "tiendra"-t-il ? Difficile de le savoir. Ce qui n'empêche pas les analystes de Wall Street d'essayer de faire des anticipations. A cette fin, ils utilisent toutes sortes de techniques et de calculs. Au delà des indices de type macro-économique, comme la production industrielle, qui, si l'on retranche l'inflation, laisse à penser que l'économie - sur le moyen terme au moins - serait en phase d'amélioration, les autres indicateurs semblent, eux, ... ne pas indiquer grand chose, sinon que le plus bas est peut-être, effectivement, un tout petit peu plus bas.Parmi les instruments les plus prisés : la mesure de la volatilité sur les marchés d'options sur actions, les moyennes mobiles, l'évolution des plus hauts et des plus bas, la mesure du sentiment de marché, baissier ou haussier. Ainsi, la volatilité, telle qu'elle est calculée par le marché des options de Chicago, laisse penser que les cours semblent quasiment arrivés à leurs plancher à Wall Street. Même chose pour les calculs du nombre d'actions qui baissent, par opposition au nombre d'actions qui montent. Ils tendent à montrer que les choses vont s'inverser - bientôt. Quant au sentiment des investisseurs, il semble vouloir dire, du fait qu'il renoue avec l'optimisme, que le fond n'est pas encore atteint, puisque ceux qui utilisent cet indicateur, les "contrarians", prennent en général le contre-pied de ce qu'il montre... Reste enfin tous les modèles de trading appliqué, dans lesquels on injecte les recommandations d'achat et de vente. Que disent ces modèles pour l'instant ? Qu'il faut vendre dans la majorité des cas...

latribune.fr

20 Oct 2008, 6:19

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