Volkswagen atteint ses objectifs annuels

Le dérapage du troisième trimestre n'est plus qu'un mauvais souvenir. Après avoir déçu le marché avec un résultat imposable de 711 millions d'euros (voir ci-contre), le constructeur allemand est parvenu à se ressaisir sur les trois derniers mois de l'année, avec un bénéfice imposable légèrement supérieur au milliard d'euros, contre 688 millions un an plus tôt.En conséquence, les objectifs annuels qu'il s'était fixés, et qui avaient été maintenus fin octobre, ont pu globalement être atteints. Sur l'ensemble de l'année, Volkswagen a vendu 4,98 millions de véhicules (contre 5 millions attendus) et a dégagé un résultat imposable de 3,99 milliards d'euros (contre 4 milliards attendus). Un chiffre également conforme aux attentes des analystes, qui, selon AFX, visaient un résultat de 3,84 à 4,1 milliards d'euros.Mais, pour l'Allemand, 2002 aura tout de même été un exercice difficile, marqué par un repli de ses performances par rapport à 2001. Les ventes de véhicules (en volume) et le chiffre d'affaires ont reculé de près de 2%. Quant à la rentabilité, elle s'est nettement dégradée. Le résultat imposable s'est tassé de 9,6% et le résultat net, de 2,58 milliards d'euros, a reculé de 11,4%.Le groupe, qui n'a publié qu'un tableau de résultats, ne donne aucune explication sur ses comptes. Il le fera le 11 mars prochain lors d'une présentation annuelle à la presse. Mais il devrait à cette occasion reprendre peu ou prou le discours qu'il avait tenu après les neuf premiers mois de l'exercice. Fin octobre, il avait notamment expliqué la baisse de ses résultats par la repli des ventes sur des modèles en fin de carrière (comme la Golf, qui doit être renouvelée cette année), des effets de change négatifs, des dépréciations ou encore les frais de démarrage de "Auto 5000", le site de production du monospace Touran -futur concurrent des Renault Scenic et Citroën Picasso.Après avoir ouvert en hausse, le titre se replie à Francfort de 2,23%, à 35,59 euros. Mais ce ne sont pas tant les résultats que les déclarations du patron du groupe, Bernd Pischetsrieder, qui semblent en cause. Cité ce matin par le Financial Times Deutscheland, il a en effet indiqué que "dans la situation actuelle, il n'est tout simplement pas possible de faire de prévisions sur le marché automobile".
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