Euronext termine honorablement une année 2002 difficile

Un bilan plutôt positif dans un contexte difficile: ainsi peut se résumer l'année 2002 pour Euronext. Du côté des bonnes nouvelles et malgré la chute des marchés, les places de Paris, Bruxelles, Amsterdam et Lisbonne ont sauvé la face en termes de nombre de transactions. Un bon point pour la Bourse paneuropéenne. Car comme le rappelle Aurel-Leven, "le chiffre d'affaires d'Euronext dépend des transactions en nombre d'ordres et non en montant". Ainsi, 129,19 millions de transactions ont été enregistrées au cours de l'année, soit une hausse de 13% par rapport à 2001. Certes, Euronext a bénéficié d'un calendrier plus favorable avec 255 jours de Bourse contre 253 en 2001. Mais là n'est pas la seule raison de la hausse. Les investisseurs se sont également montrés actifs, comme en témoigne la moyenne quotidienne qui dépasse les 507.000 ordres par jour, alors qu'elle n'était que de 452.571 ordres un an plus tôt. De quoi, pour Aurel-Leven, saluer la "capacité de résistance" du groupe et sa "relative insensibilité à l'évolution des marchés financiers."En revanche, la progression n'est plus de mise si l'on se tourne du côté des volumes. S'ils sont restés actifs, les investisseurs ont en effet considérablement réduit la taille de leurs ordres. De 14.857 euros en 2001, l'ordre moyen est en effet passé à quelques 12.154 euros, soit une chute de plus de 18%. Dès lors, le volume annuel sur actions a reculé de 7,6%, à 1.570 milliards d'euros, et le volume quotidien moyen de 8,3%, à 6,16 milliards d'euros. La fin de l'année a d'ailleurs été particulièrement délicate. Ainsi, de 5,7 milliards en octobre, le volume moyen quotidien est passé à 5,3 milliards en novembre, pour tomber à... 4,6 milliards en décembre. La chute des marchés peut le justifier: en un an la capitalisation boursière des valeurs cotées sur Euronext a fondu de 30%, à 1.477 milliards d'euros.Par ailleurs, les actions ont peut-être été concurrencées par d'autres produits au succès de plus en plus manifeste. Car dans le même temps, les compartiments trackers et dérivés ont poursuivi leur progression. Certes, comme pour les actions, il y a eu un tassement en fin d'année. Mais globalement, le bilan reste très positif.Concernant les dérivés, plus de 697 millions de contrats ont été négociés en 2002, soit une hausse de 13% en un an. La hausse atteint même 31% sur les seules actions (331 millions de contrats). En revanche, le nombre de contrats négociés sur indices s'est contracté de 7%, à 160,19 millions. Même tendance du côté des taux d'intérêts. Si les opérateurs ont plébiscité les produits sur taux courts (+16%), ils ont en revanche délaissé les taux longs (-58%).Encore plus dynamiques, les trackers ont plus que doublé leur performance en termes de nombre de transactions (+106%, à 3.693,6 millions). Et la hausse est tout aussi satisfaisante du côté des volumes qui ont progressé de 95,8%, à 32,8 milliards d'euros en 2002.
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