Le marché automobile français freine à nouveau

L'amélioration enregistrée en juin sur le marché automobile français a été de courte durée. En juillet, les ventes de voitures particulières neuves en France ont diminué de 6% en données brutes par rapport au même mois de 2002, avec 187.342 immatriculations, a annoncé vendredi le Comité des Constructeurs Français d'Automobiles (CCFA). A nombre de jours ouvrables comparables, le recul est moindre avec une baisse de 1,7%. Sur les sept premiers mois de l'année, les immatriculations sont en baisse de 7,5% par rapport à la même période de 2002, avec 1,256 million d'immatriculations. A l'exception des constructeurs asiatiques (Toyota, Nissan et Hyundai), l'ensemble des groupes ont souffert lors du mois qui vient de s'écouler. Dans les rangs des Français, les immatriculations de PSA Peugeot Citroën ont diminué de 8,2%, à cause d'une baisse de 12,7% chez Peugeot alors que Citroën s'est mieux comporté (-1,3%). La part de marché du groupe est en baisse de 0,7 point par rapport à juillet 2002, à 32,6%. Chez Renault, les ventes ont reculé de 7,1%, ramenant la part de marché de la firme au losange à 24,8% (-0,3 point). En juillet, la part de marché des marques françaises a diminué de 1,1 point par rapport au même mois de 2002, à 57,4%. La plupart des autres groupes étrangers ont également enregistré une baisse de leurs ventes en juillet, à l'exception des japonais Toyota (+9,3%) et Nissan (+27,3%), et du coréen Hyundai (+49,1%). Les ventes de la marque Fiat ont été stables. Celles du groupe Volkswagen (VW, Audi, Seat, Skoda), premier importateur en France, ont baissé de 15%, entrainant une baisse de 1,1 point de sa part de marché à 10%.
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