Le marché automobile français souffre en ce début d'année. Après avoir reculé de 8,8% au mois de janvier, les immatriculations de voitures particulières s'inscrivent à nouveau en repli en févier. Le mois dernier, il s'est vendu 159.441 voitures, soit 7,9% de moins qu'en février 2001. Dans un communiqué, le Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA) souligne que ce recul s'explique par "la persistance de l'attentisme lié à la situation internationale et par ses effets psychologiques".Comme en janvier, ce sont surtout les constructeurs français qui font les frais de cette situation. En février, les immatriculations de Renault ont chuté de 16% et celles de PSA Peugeot Citroën ont diminué de 8,5%. Avec une hausse de 9,8%, Citroën compense en partie seulement la mauvaise performance de Peugeot, dont les ventes ont reculé de 18,8%. A la Bourse de Paris, les actions des deux groupes français s'inscrivent toutes les deux en baisse à la clôture de lundi: -1,29% pour PSA et -5,89% pour Renault. Le décrochage de la firme au losange semble plutôt lié aux déclarations de Louis Schweitzer à la Tribune ce matin (lire ci-contre). Le PDG estime que le constructeur français n'engrangera que dans deux ans les profits de son alliance avec Nissan.Malgré Fiat dont les ventes continuent de chuter (-17,6%), les marques étrangères ont limité les dégâts en février puisque leurs ventes ne reculent que de 1%. Résultat, la part de marché des Français se réduit. Elle est tombée le mois dernier à 60,5% contre 63,3% un an plus tôt. Dans ce paysage morose, les marques japonaises font entendre leur singularité. Elles enregistrent une hausse de 14,2% de leurs ventes en février 2003 par rapport à la même période de 2002. La part de marché des constructeurs nippons est passée en un an de 5,1% à 6,4%.

latribune.fr

20 Oct 2008, 0:16

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