Un entretien avec Marino Piacitelli, dirigeant fondateur de Banco Direct

Créé en 1995, l'enseigne lance son développement en franchise, après une période de test que bon nombre de franchiseurs n'ont pas toujours respecté. Dominique Piacitelli s'est entouré de spécialistes du monde de la franchise pour mettre au point son concept. Yves Sassi : Pourquoi ne pas avoir tenté un développement en franchise plus rapidement ?Marino Piacitelli : Ayant plusieurs activités, j'ai voulu tester le concept, le peaufiner, lui permettra d'atteindre sa maturité pour envisager de le dupliquer. Ensuite, j'ai demandé à des spécialistes de la franchise de le finaliser et de créer les outils d'un développement sain. La mise en place d'un concept est toujours compliquée, dans la mesure où l'on doit non seulement respecter les éléments qui ont fait le succès du point pilote, mais aussi rationaliser les méthodes.Je pense qu'aujourd'hui nous disposons d'un concept plus finalisé que bien de grandes enseignes.Il faut en plus faire en sorte que le personnel en place comprenne les changements, les applique et soit apte à les transmettre.Il existe plusieurs concepts dans votre secteur d'activité. Comment définissez-vous votre propre enseigne ?Nous sommes spécialisés dans la vente de hi-fi, téléphonie, électroménager, informatique, bijouterie, jeux, bricolage... que nous achetons comptant aux particuliers.Nous définissons notre concept comme un lieu où le client pourra trouver des objets rares, surprenants, que l'on ne trouvera pas forcément ailleurs.Nous avons exclu de notre vocabulaire les termes "dépôt-vente" et tout ce qui fait misérabilisme. Vous ne verrez nulle part dans notre communication les mots "Troc ou Cash".Ce que nous proposons à nos clients, ce n'est pas de venir fouiller dans un hangar, mais de trouver, chez nous des produits rares, des objets sympas et vous ne pouvez pas imaginer les trésors que nos clients découvrent chez nous. Dans nos centres pilotes, nous avons fidélisé notre clientèle. Fini le temps où le client regardait un produit et nous demandait s'il était en état de marche. Un réel climat de confiance s'est instauré. Notre métier est de dénicher de bons produits et d'apporter un service de qualité à nos clients.Quels sont vos objectifs pour 2003 ?Notre objectif est ambitieux puisque nous souhaitons ouvrir 5 à 7 magasins en 2003. Mais nous nous en sommes donnés les moyens. Et notre présence au salon de la franchise correspond au lancement effectif de ce développement.Quel est le profil des candidats que vous recherchez ?C'est quelqu'un qui a le sens des affaires, qui sait gérer des équipes et a le sens du commerce. Vous savez, lorsque l'on est franchiseur, on doit avoir envie de rencontrer ses franchisés. Je pense que c'est essentiel pour la réussite d'un réseau de franchise. Le franchisé est l'un des acteurs du réseau. Il est un chef d'entreprise au même titre que le franchiseur et sa réussite est aussi importante que le développement global de l'enseigne. C'est pour cela que je tiens à rencontrer moi-même les candidats
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