Bien orienté dans le début de journée, le marché parisien a repris le chemin de la baisse dans l'après-midi pour inscrire sa septième séance consécutive de repli. Pénalisé par le retournement des marchés américains et par l'envolée de l'euro face au billet vert, à 1,1578 dollar, le CAC 40 termine la journée en baisse de 0,87 % à 3.188 points dans un volume légèrement inférieur à 3 milliards d'euros. Depuis le début de la baisse, vendredi 19 septembre, le marché parisien a perdu plus de 6,6 %, soit plus de 200 points. Les places européennes ne font pas exception à la règle. A Francfort, le Dax abandonne 0,82 % et à Londres, le Footsie concède 0,35 %.Côté actualité, les deux dossiers chauds de la rentrée occupent le devant de la scène aujourd'hui. Pechiney tout d'abord. Le titre termine la journée sur un gain de 1,35 % à 47,3 euros. Le CMF, le Conseil des marchés financiers, a jugé recevable le rachat du groupe d'aluminium français par le canadien Alcan, après avoir obtenu des garanties sur le prix. "La parité d'échange pour une action ordinaire Pechiney contre des actions Alcan demeurera au moins égale à 0,6 action Alcan (éventuellement payable en tout ou partie en numéraire)", indique le CMF. L'autre obstacle a été levé peu avant la fin de la séance avec l'obtention du feu vert de la Commission européenne. Air France ensuite. Le mariage avec KLM sera officiel demain. Air France devrait annoncer qu'il procèdra à une augmentation de capital réservée à KLM. Les deux sociétés deviendront deux filiales d'une holding de droit français. Ce soir, le titre termine en hausse de 1,26 % à 13,69 euros. LVMH signe la plus forte hausse du CAC 40 avec un gain de 1,52 % à 53,4 euros. La valeur profite de la hausse du yen qui vient d'inscrire un plus haut de 3 ans face au dollar à 110,85 yens.Alstom avance de 1,52 % à 2,67 euros. Le conglomérat industriel voit son carnet de commandes se regarnir légèrement. Il devrait fabriquer les rames du futur tramway parisien et assurera l'électrification de l'Ouest du Delta du Nil.Guyenne et Gascogne et Equant se partagent la tête du SRD. Guyenne et Gascogne bondit de 6,09 % à 95 euros. Selon la presse, la famille Beau, actionnaire majoritaire du distributeur, étudierait une cession de sa participation à partir de 130 à 140 euros par action. Equant prend 4,02 % à 6,47 euros, malgré le démenti apporté par France Télécom aux informations de la Lettre de l'Expansion sur une possible absorption du groupe par sa maison-mère.Enfin, Sophia a été suspendu avant l'ouverture sur un dernier cours de 36,95 euros. Un conseil d'administration est prévu aujourd'hui. Les AGF et la Société Générale, tous deux actionnaires à hauteur de 27 %, ont fait part de leur intention de se désengager de la foncière. Et coïncidence... la Société Foncière Lyonnaise, candidate à la reprise de Sophia, a également été suspendue de cotation ce matin. Johan Deschamps Copyright Invest

latribune.fr

20 Oct 2008, 0:46

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