Les ventes de Renault tirées par ses nouveaux modèles

Bonne résistance de l'activité de Renault au troisième trimestre. Le groupe automobile français a annoncé mardi après la clôture de la Bourse une hausse de 10,2% sur un an de son chiffre d'affaires trimestriel, à 8,712 milliards d'euros. Sur neuf mois, l'évolution du chiffre d'affaires passe ainsi dans le vert et s'affiche à +1,49%, à 27,37 milliards d'euros. En volume, le groupe enregistre malgré tout un repli de 2,2% sur neuf mois, à 1,780 million de véhicules. Le groupe a par ailleurs annoncé qu'il maintenait son objectif d'une marge opérationnelle comprise entre 3,5% et 4% pour 2003. Il s'agit donc d'un résultat commercial satisfaisant pour la marque au losange, dans un contexte difficile. Le groupe l'explique par "une bonne performance des nouveaux modèles Mégane, Scénic et Espace en Europe occidentale". Le renouvellement des gammes s'annonce donc comme un succès. Ainsi, la branche automobile affiche une hausse des ventes de 10,52% sur le trimestre, dépasssant largement la branche financement qui ne progresse que de 4,26%. Une première cette année, car jusqu'ici, les ventes automobiles baissaient quand le financement continuait à progresser.Autre signe positif, le dynamisme international du groupe. Les ventes de Renault hors d'Europe occidentale progressent de 6,3%. Certes, le groupe souligne "l'effet défavorable des taux de change". Et en effet, la hausse de l'euro par rapport au real brésilien, au won coréen et à la livre sterling a évidemment joué négativement, mais la performance commerciale du groupe reste remarquable, notamment en Russie et en Turquie. Renault souligne notamment le succès de Dacia, sa marque propre aux marchés émergents européens, dont les ventes progressent de 18,9% sur les neuf premiers mois de l'année.Cette performance de Renault contraste évidemment avec celle de Peugeot (lire ci-contre) qui, hier, avait mis en garde le marché sur sa marge et ses ventes. Le constructeur au losange bénéficie du renouvellement de sa gamme, mais aussi de sa présence sur des marchés en forte croissance, notamment en Europe orientale. A Paris, le titre, après avoir gagné près de 2%, à fini la séance stable à 54,45 euros.
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