JP Morgan se redresse

Après Merrill Lynch, JP Morgan Chase confirme le redressement du secteur américaine aux Etats-Unis. Le groupe a publié un bénéfice trimestriel en hausse de 78% à 1,83 milliard de dollars, soit 89 cents pas action. Le résultat est sensiblement supérieur au consensus de Thomson Financial établi à 63 cents par action. Le pronduit net bancaire a augmenté de 27% à 8,6 milliards de dollars sur un an. Cette performance, le deuxième groupe bancaire du pays la doit à son activité obligataire, aux activités de marché et à sa banque de détail. Les commissions de banques d'investissement (qui incluent les activités obligataires) sont ressorties à 765 millions de dollars, limitant le recul à seulement 2% sur un an et en hausse de 23% par rapport au premier trimestre, signe que les temps sont meilleurs pour les entreprises. Les activités de marché ont fait un bond notoire de 47% à 3,49 milliards de dollars par rapport au deuxième trimestre 2002. Au total, la banque d'investissement qui regroupe ces deux activités a vu son résultat opérationnel progresser de 114% à 1,09 milliard de dollars par rapport au deuxième trimestre 2002. La division Chase Financial Services (CFS) qui inclut les activités de détail a enregistré un produit net bancaire de 3,98 milliards de dollars en hausse de 17% sur un an. Le chiffre d'affaires a été particulièrement favorisé par une hausse "nationale des volumes de crédit à la consommation", explique le groupe dans un communiqué. Le résultat opérationnel de la division a atteint un niveau record en augmentant de 36% sur un an à 883 millions de dollars. JP Morgan Chase est devenue la deuxième banque du pays après le rachat de JP Morgan par la banque commerciale Chase Manhattan en 2000 pour 32 milliards de dollars. En publiant des résultats trimestriels supérieurs aux attentes, la banque imite ses conseurs, Merrill Lynch, Citigroup et Bank of America ont fait de même cette semaine. Sur 6 mois, le bénéfice de JP Morgan Chase atteint 3,23 milliards de dollars (+60% sur un an) et le produit net bancaire 16,26 milliards (+20%). A New York, le titre recule mercredi en milieu de matinée de 2,28% à 36,44 dollars. Depuis le début de l'année, l'action a augmenté de 51,83%.Un nouveau PDG pour CitigroupSandy Weill, l'actuel patron du numéro un mondial des services financiers, a annoncé mercredi qu'il passerait le flambeau le 1er janvier 2004 à Charles O. Prince. Sandy Weill, âgé de 70 ans, préparait sa succession, en collaboration avec le conseil d'administration de la banque, depuis maintenant 3 ans. Son successeur, âgé de 53 ans, est l'un de ses fidèles. Il dirige depuis l'été 2002 la division banque d'investissement. Robert B Willumstad, 57 ans, à la tête de la très profitable division consommateurs, va devenir le numéro deux de Citigroup. Sandy Weill était président du conseil d'administration et PDG de Citigroup depuis le 8 octobre 1998. C'est lui qui a initié la fusion entre le groupe d'assurance Travelers Group et Citigroup. Il s'est depuis lancé dans de nombreuses acquisitions, dont les activités de cartes de crédit du groupe de distribution Sears mardi. Il a néanmoins été dernièrement impliqué dans les scandales qui ont touché les analystes financiers de Wall Street.
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