La rumeur circulait depuis hier soir (lire ci-contre) et elle a été confirmée mercredi matin. Schneider va en effet supprimer un millier d'emplois. Dans un communiqué, le groupe justifie sa décision par une "réponse à une économie globalement caractérisée par une faiblesse des marchés dans les pays développés et à la hausse défavorable de l'euro". Ces réductions d'emploi seront réparties sur quatre ans. Schneider indique que son projet comprend notamment une "externalisation partielle possible" de l'informatique au niveau européen et des "mobilités" concernant "les équipes techniques". Le groupe affirme que les "réductions d'effectifs seront ciblées" et affiche sa volonté "d'éviter tout licenciement sec". Début juin, le président de Schneider Henri Lachmann avait indiqué qu'il envisageait le transfert de certaines activités en dehors de la zone euro et que cette décision aurait des "conséquences" sur les effectifs.Reuters rapporte par ailleurs une déclaration d'un porte-parole de Schneider qui a indiqué qu'une "réflexion était engagée" sur plusieurs sites français. Il s'agirait des usines de Barentin (Seine-Maritime) et de Maizières-lès-Metz (Moselle), qui actuellement emploient respectivement 480 et 800 employés. Par ailleurs, l'usine de Fontanil dans l'Isère (140 employés) pourrait également voir ses capacités réduites. Le titre réagit plutôt bien à cette confirmation. En fin de séance, Schneider gagnait 0,50% à 40,31 euros. Mais malgré cette restructuration, UBS a revu sa recommandation d' "achat" à "neutre".

latribune.fr

20 Oct 2008, 0:28

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