Les produits de grande consommation ont vécu un premier semestre 2003 plutôt difficile. Après l'avertissement sur chiffre d'affaires émis par Heineken ce matin (lire ci-contre), c'est au tour d'Unilever de faire part des difficultés de son activité. Après un mauvais premier semestre, le troisième groupe agro-alimentaire mondial derrière Nestlé et KJS (Kraft Jacob Suchard) a averti la communauté financière qu'il ramenait à 4% la prévision de croissance des ventes de ses 400 principales marques sur l'année, contre une précédente prévision de 5 à 6%.De fait, les ventes du second trimestre vont se solder par une croissance limitée à 3% sur un an, une progression équivalente à celle du premier trimestre, qui avait déjà déçu les observateurs. Le groupe, qui abrite des grandes marques de l'alimentaire telles que Knorr ou Lipton, a également souffert des contre-performances de ses produits diététiques Slim Fast.Maigre consolation, le groupe maintient pour le moment ses prévisions de bénéfices annuels. Il table toujours sur un résultat, hors éléments exceptionnels et amortissement des survaleurs, en hausse de 10 ou 11%. Si l'objectif est atteint, ce sera surtout grâce aux réductions de coûts réalisées en 2003. Le Néerlandais entend économiser grâce à sa politique de restructuration 300 millions d'euros en 2003 et 400 millions l'an prochain, pour un total de 700 millions d'euros.A Amsterdam, le titre recule de 9,75% à 47,81 euros en clôture.

latribune.fr

20 Oct 2008, 1:26

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