WorldCom supprime de nouveaux emplois

Toujours placé sous le chapitre 11 de la loi des faillites américaine, l'opérateur américain WorldCom espère bien échapper à la liquidation judiciaire ou à la vente par appartement. C'est pourquoi son nouveau PDG, Michael Capellas, l'ancien patron de Compaq, a annoncé de nouvelles mesures de restructuration.WorldCom va donc supprimer 5.000 postes supplémentaires, soit 8% des 60.000 salariés de la société. Le but: tailler dans ses dépenses annuelles à hauteur de 2,5 milliards de dollars. Le groupe réduira ses dépenses de 12,5%, et de 13% dans les départements qui ne sont liés qu'indirectement au coeur de métier du groupe (dépenses administratives et générales). WorldCom s'apprête également à renégocier les 2.600 contrats conclus avec ses fournisseurs, et à réduire considérablement la surface des locaux utilisée actuellement.Le mois dernier, Michael Capellas prévenait ses salariés: "il n'y a pas d'autres solutions que de supprimer d'autres emplois pour atteindre nos objectifs". Le nouveau PDG précisera le 1er mars prochain la stratégie du groupe à trois ans. En tout cas, les mesures de réduction des coûts, finalisées ce week-end selon les sources de Reuters, sont moins élevées que les 15.000 suppressions de postes qu'attendaient les analystes les moins optimistes. Ce second plan est donc inférieur au premier, qui a porté sur 17.000 licenciements. Le groupe essaie ainsi de faire face à la réduction de son chiffre d'affaires. Depuis l'annonce de ses malversations, WorldCom veut retenir des clients, tentés de passer à la concurrence. L'opérateur, qui publie depuis quelques mois un revenu mensuel, a vu ses ventes tomber à 2,2 milliards de dollars en novembre, contre 2,3 milliards un mois plus tôt.
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