Comme pour les autres opérateurs historiques, BT Group (ex-British Telecom) a annoncé jeudi matin des résultats plutôt encourageants. Avec des ventes en hausse de 2% sur l'année fiscale qui s'est achevée le 31 mars dernier, à 18,73 milliards de livres, le groupe britannique est parvenu à dégager un bénéfice imposable, à périmètre comparable, de 1,829 milliard de livres (soit environ 1,4 milliard d'euros), soit une progression de 44% sur un an. Un chiffre qui se situe dans la fourchette haute des prévisions d'analystes, le consensus calculé par Reuters étant à 1,809 milliard de livres.Certes, le quatrième trimestre de cet exercice (premier trimestre 2003) a marqué un certain ralentissement, notamment sur les ventes (+1% à 4,78 milliards de livres), mais les chiffres restent tout de même impressionnants en termes de bénéfice imposable (+32% à 490 millions de livres). Il s'agit du quatrième trimestre consécutif de bénéfice pour BT. L'explication de ces performances réside principalement dans une demande plus forte sur l'ADSL. Au 16 mai dernier, le groupe disposait de 936.000 clients pour ce service. L'élément le plus notable de ces résultats est la réduction de la dette et la génération du cash-flow. La dette nette de BT passe ainsi, au 31 mars 2003, à 9,6 milliards de livres, soit une baisse de 35% en trois mois et 29% sur l'ensemble de l'année fiscale. Parallèlement, le groupe a été capable de générer 1,7 milliard de livres de liquidités. Du coup, le dividende explose, passant de 2 pence par action à 6,5 pence. "Notre solide performance financière démontre notre capacité à réduire la dette, à récompenser nos actionnaires et à investir dans le futur", a donc pu se réjouir le directeur général de BT, Ben Verwaayen.Reste que le groupe devra faire face à l'avenir au déficit de ses fonds de pension. Au 31 décembre, ce déficit atteignait 2,1 milliard de livres. Un an plus tôt, ce déficit n'était que de 1 milliard de livres. "Un chiffre en ligne avec nos attentes", indique BT qui, il est vrai, dispose de vingt ans pour combler ce déficit. Mais déjà le groupe a été contraint de relever ses versements de 32 millions de livres par an à 232 millions de livres.Ces résultats sont bien accueillis à la Bourse de Londres. En clôture, le titre gagne 2,43% à 189,5 pence.

latribune.fr

20 Oct 2008, 1:23

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