En termes d'activité, Infogrames va de succès en succès. Pour preuve, le montant du chiffre d'affaires de son troisième trimestre 2002-2003 (clos fin mars), une nouvelle fois satisfaisant. Avec un revenu de 143,1 millions d'euros en hausse de 31,4% sur un an, le groupe dépasse les attentes moyennes des analystes établies à 128 millions d'euros. Sur la période, Infogrames a d'abord bénéficié d'un effet de base favorable dû à des ventes moyennes enregistrées au troisième trimestre 2001-2002. Mais contrairement à l'an passé, l'éditeur a profité de bonnes ventes de jeux sortis pour les fêtes. C'est le cas de "Dragon Ball Z", un jeu à succès dont Infogrames possède la franchise et qui a été distribué à plus de 3,5 millions d'exemplaires dans le monde. Autres titres du groupe lancés au dernier trimestre 2002: "Unreal II: The Awakening" qui a totalisé 700.000 copies pour PC, "Racing Evoluzione" pour Xbox (400.000 copies) et "Master of Orion 3" pour PC (200.000). Sur neuf mois, le chiffre d'affaires est ressorti à 660,5 millions d'euros, soit une hausse de 24,4% en un an. Hors effets de change, la progression est de 36,2%. Après une saison satisfaisante, Infogrames se prépare à terminer son exercice en beauté. Le trimestre en cours sera marqué par la sortie le 16 mai du jeu "Enter the Matrix", issu du film "Matrix Reloaded", en salle le même jour. Disponible sur les trois consoles de jeux et sur PC, le jeu sera distribué à plus de 3,5 millions d'exmplaires à travers le monde, soit un million de plus que précédemment anticipé au vu du niveau de pré-commande actuel.L'éditeur français confirme donc son objectif de chiffre d'affaires annuel de 880 millions d'euros, ce qui lui permettra d'être dans le vert. "On avait dit que le point d'équilibre était à 750 millions. A 880, on sera profitable sur 12 mois", a précisé Bruno Bonnel. Le groupe a décidé d'aligner son exercice sur celui d'autres éditeurs de jeux vidéo tels qu'Electronic Arts en clôturant dorénavant le 31 mars de chaque année au lieu du 30 juin. L'exercice 2002-2003 ne contiendra donc que 9 mois.Les bonnes ventes ne signifient pas que le groupe, croulant sous un lourd endettement, est complètement sorti d'affaires. Dans une note, Fideuram-Warngy rappelle que le risque de liquidités dû aux remboursements obligataires de 2004 et 2005 n'est pas encore complètement écarté.A Paris, le titre gagne 3,99% mardi en fin de journée, à 4,17 euros, après avoir bondi la veille de 15,23%. Depuis le début de l'année, l'action s'est appréciée de 52%.

latribune.fr

20 Oct 2008, 1:20

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