Mauvais premier semestre pour les ventes de téléphones portables en France. Selon la dernière étude publiée par l'institut d'études marketing Gfk, elles ont reculé de 11% à 4,7 millions d'unités. Mais le marché devrait repartir en fin d'année, prédit l'institut. En attendant, la baisse du premier semestre est le résultat de plusieurs facteurs. Outre la conjoncture, les opérateurs ont privilégié les terminaux bas de gamme, souvent des mobiles avec écrans noir et blanc. Mais dans le même temps ils ont diminué le montant des subventions octroyées. Revers de la médaille, la moyenne du prix des produits vendus a augmenté, pénalisant les ventes. Preuve que ces subventions ont été revues à la baisse, le prix moyen des packs vendus sans engagement est passé de 106 euros au premier semestre 2002 à 132 euros au premier semestre 2003, soit une augmentation de 24%. Mais la reprise est bientôt là, prédit GFK. Au deuxième semestre, les ventes devraient progresser de 15%. Une prévision de hausse qui devrait permettre une progression annuelle de 4% du marché français en 2003, avec 11 millions de téléphones portables écoulés. La deuxième partie de l'année devrait ainsi bénéficier d'une offre plus dynamique et de la portabilité du numéro."D'une part, l'offre des constructeurs s'étoffe rapidement et tend même vers une ultra-segmentation (mobile photo, mobile jeu...) destinée à mieux cibler les usages tout en valorisant les nouvelles technologies", estime Gfk. D'autre part, "la concurrence entre opérateurs devrait s'intensifier et faire baisser le prix de vente des terminaux mobiles", note le cabinet d'études. Rien n'est toutefois encore joué. Il faudra attendre les deux derniers mois de l'année, dans la mesure où ils représentent un quart des ventes de la période.

latribune.fr

20 Oct 2008, 0:41

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