C'est une goutte d'eau dans un océan de dette. Mais elle fait partie de la politique de France Télécom d'alléger son fardeau financier. L'opérateur historique français a annoncé vendredi la cession des 5,4% des parts détenues dans l'opérateur télécoms américain Sprint. FT a donc vendu 56 millions de titres Sprint PCS (la branche mobile) au prix de 5,90 dollars, selon la banque UBS et récolté 330 millions de dollars, soit 283 millions d'euros.A l'instar d'autres opérateurs télécoms européens, le groupe français poursuit donc sa politique de désengagement d'actifs non stratégiques dans le but de réduire sa dette, qui atteignait encore 68 milliards d'euros à la fin du mois de mars. Ces derniers mois, l'opérateur a multiplié les cessions. Il a ainsi cédé en mars dernier au groupe Enel les 26,6% qu'il détenait dans l'opérateur italien Wind pour 1,33 milliard d'euros. En février, il s'était séparé de ses 23% dans Eutelsat pour 447 millions d'euros. Une cession qui avait pour acheteur Eurazeo. Fin 2002, une année qui avait été globalement moins favorable aux opérations de vente, France Télécom avait réussi à se débarasser de ses parts néerlandaises détenues dans Casema pour 655 millions d'euros. Au delà des cessions, FT compte également sur ses cash flows qui devraient avoisinner les 3 milliards d'euros en 2003 et atteindre 5 milliards d'euros en 2005. C'est en tout cas ce qu'il a confirmé en avril dans le cadre de son plan TOP, destiné à redresser le groupe. A Paris, le titre France Télécom recule de 0,97% en fin d'après-midi à 19,30 euros.

latribune.fr

20 Oct 2008, 1:26

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