Deutsche Telekom renonce à prendre le contrôle de PTC

La sortie de Vivendi des télécoms en Pologne semble pour l'instant devoir être ajournée. A peine une dizaine de jours après avoir communiqué les contours d'un accord, Deutsche Telekom revient en arrière. L'opérateur télécoms allemand a annoncé vendredi soir renoncer à prendre le contrôle de l'opérateur mobile polonais PTC. A l'origine de ce renoncement: l'échec des négociations entre Elektrim, un autre actionnaire de PTC, et ses détenteurs d'obligations. En effet, l'accord avait été conclu sur le principe le 14 septembre dernier entre tous les actionnaires de PTC, Deutsche Telekom, Vivendi, Elektrim et Ymer Finance, mais restait encore soumis à l'approbation finale des créanciers du holding polonais Elektrim, qui a déposé son bilan en septembre 2002. Mais ces derniers ont finalement refusé la proposition d'Elektrim d'effacer 436 millions d'euros de créances en échange des 400 millions d'euros qu'il devait percevoir de la vente de sa part dans PTC. Selon son projet, Deutsche Telekom devait acheter les 51% qu'il ne détenait pas encore dans PTC pour 1,1 milliard d'euros, une offre revue de 10% à la hausse par rapport à celle du 1er septembre. Les trois autres propriétaires, Vivendi Universal, Elektrim et Ymer Financer devaient respectivement recevoir 691, 400 et 9 millions d'euros. Les trois entités possédaient 51% de PTC à travers une société commune, ET (Elektrim Telekomunikajca).En ce qui concerne Vivendi, l'annulation de cette transaction constitue un revers. Le groupe a déjà pris du retard dans son programme de cessions. L'objectif affiché de 7 milliards d'euros d'actifs vendus cette année était d'ores et déjà compromis, VU n'en étant à ce jour qu'à 3 milliards d'euros de cessions.
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