Vinci attendait une légère progression de son activité en 2002. C'est finalement un chiffre d'affaires en hausse de 2,4% (contre +2,5% sur neuf mois) qui a été réalisé sur l'exercice passé. A 17,58 milliards d'euros, il est même un peu supérieur au pronostic moyen des analystes qui, d'après Reuters, était de 17,52 milliards d'euros.Pour parvenir à ce niveau, Vinci a d'abord bénéficié de l'intégration des récentes acquisitions comme les services aéroportuaires WFS ou les technologies de l'information TMS. A structure et taux de change comparables, le chiffre d'affaires s'est en effet replié de 1,4%.Et c'est plus particulièrement du côté des concessions que Vinci a affiché son dynamisme. Malgré un léger tassement au quatrième trimestre, la croissance de ce pôle est restée élevée, avec +26,5% en données publiées et +5% à structure constante. Dès lors, avec 1,85 milliard d'euros de revenus, cette branche (qui est vue comme le relais de croissance de Vinci) apporte désormais au groupe plus de 10,5% de son chiffre d'affaires, contre 8,5% l'an passé.Mais les branches plus traditionnelles ont aussi apporté leur contribution. Ainsi, les performances de la division construction (encore 42% de l'activité) ont été améliorées au quatrième trimestre. De 1,3% sur neuf mois, la croissance est passée à 2% (7,34 milliards d'euros) sur l'ensemble de l'année. Le groupe s'est surtout distingué à l'international, notamment en Grande-Bretagne et en Allemagne.C'est aussi le cas au niveau de l'ensemble du groupe. La hausse de 9,9% des revenus à l'international a pu compenser le repli de 2,3% constaté en France.Concernant les perspectives, l'optimisme récemment affiché par Vinci est toujours de mise. Mais comme ces dernières semaines, Vinci évite une nouvelle fois de chiffrer ses ambitions. Selon le communiqué, "le résultat net consolidé pour 2002 sera en progression" et les perspectives pour 2003 sont "favorables".En Bourse, où l'action gagne 2,14% (c'est à dire un peu moins que le marché) à 57,35 euros à la clôture, cette publication de chiffre d'affaires ne provoque pas véritablement de remous. Car "le marché attend toujours des nouvelles sur le dossier des ASF", a rappelé un analyste cité par Reuters.

latribune.fr

20 Oct 2008, 1:51

Partager :